Christophe Urios : « Je n’osais même plus regarder le docteur ! »

Christophe Urios : « Je n’osais même plus regarder le docteur ! »

4 octobre 2022 - 9:00

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Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer l’hécatombe au sein de son effectif.

En quelques jours, le club Girondin a perdu plusieurs joueurs cadres avant d’affronter le Stade-Français Paris, samedi après-midi, dans le cadre de la cinquième journée du Top 14.

Ce-dernier l’affirme : il n’osait même plus regarder le docteur par peur d’apprendre encore de mauvaises nouvelles. Extrait:

« Ça a commencé jeudi, puis vendredi. Et encore deux à l’échauffement. Entre l’équipe qui devait jouer et celle qui a attaqué, il y a eu quatre forfaits, dont l’annonceur en touche. C’est perturbant. Je n’osais même plus regarder le docteur ! On a gardé la tête froide mais cela nous a pénalisés. Sans compter la blessure de JB Lachaise d’entrée. Cela aurait pu nous faire perdre le fil. […] Pour Santi Cordero et Nans Ducuing, c’est une petite alerte aux ischios mais on ne pouvait pas prendre de risque. JB Dubié a pris une béquille jeudi, il le sentait un peu mais ça s’est surtout réveillé à l’échauffement. 

Pour le petit Louis Bielle-Biarrey, ce n’était pas simple car il ne devait pas jouer à l’arrière. Il ne l’a su que jeudi soir. Nans Ducuing devait démarrer, on a discuté car il voulait jouer mais on a réussi à lui faire entendre raison parce qu’il avait déjà eu deux antécédents sur le même ischio. J’aurais pu rappeler Romain Buros, à qui on avait donné un week-end off, mais on a préféré ne pas le faire car il avait besoin de souffler. Louis avait dominé tout le monde durant la semaine. On avait hésité à le mettre au moment d’annoncer la première composition mais ça nous paraissait dur pour Nans. Il a fallu réagir vite à l’échauffement.

En troisième ligne, avec le forfait d’Antoine Miquel qui ressent toujours une douleur à son épaule, je trouvais qu’il était mieux de faire démarrer JB (Lachaise) dans le même profil. Avec Alban Roussel et Caleb Timu, j’avais peur qu’on manque de vitesse et de travail. Mais c’est ce qu’il s’est passé après trois minutes… »

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