Dimanche dernier, Clermont s’est incliné à domicile contre le Stade-Toulousain à l’occasion de la première journée du Top 14.

Ce samedi, les Auvergnats défieront le Stade Rochelais au Stade Marcel-Deflandre.

Un déplacement périlleux pour l’ASM.

Interrogé via La Montagne, il analyse l’équipe Rochelaise. Extrait:

Ils ont fait beaucoup de physique pour être plus mobiles. Ils mettent des joueurs à des postes différents pour être plus mobiles. Ils ont fait un recrutement pour être plus mobiles. Ils cherchent à être plus créatifs et certainement plus mobiles à partir des avants, de la charnière et du champ profond avec le petit géorgien (Davit Niniashvili).

C’est une équipe qui cherche à évoluer. Mais bon… On est un peu tous pareil. Sur le match à Bordeaux (défaite 23-18), je n’ai quand même pas senti ça. J’ai senti quand même une grosse équipe de combat avec beaucoup de pression au sol et l’envie d’en découdre. Cela reste quand même leur marque de fabrique. 

Il rappelle que Clermont a de grosses ambitions pour cette nouvelle saison et ne peut pas se satisfaire de défaites encourageantes.

Il met les choses au clair. Extrait:

Comme je l’avais précisé, on ne peut pas se satisfaire des défaites encourageantes. Ce n’est pas possible. Alors là, tout le monde est gentil. Tout le monde dit que l’on a fait un bon match face à Toulouse. Ok, on a fait un bon match. Mais on est  quand même passé à la trappe. On ne peut pas se satisfaire de ça avec l’ambition que nous avons. Ce premier match à l’extérieur, ça sera un choc. C’est leur premier match chez eux et ils ont fait plus qu’un très bon match à Bordeaux.

Si l’on a évolué, on va le voir à La Rochelle. C’est facile de se préparer pour le match contre Toulouse. Le premier match à la maison avec le stade plein etc… Là, la difficulté sera différente. Donc si on a vraiment évolué, si nos mentalités sont différentes, c’est à La Rochelle qu’on verra les choses. Donc le premier match à l’extérieur, qui plus est à La Rochelle est un choc. Il est hors de question dans ma tête de lever le pied. Il faut y aller. 

Pour conclure, il explique sa décision d’aligner Tom Raffy et de se passer des services du jeune Juan Martin Montilla. Extrait:

Si Tom Raffy avait été disponible la semaine dernière, Juan Martin Montilla n’aurait pas joué. Il a pris l’opportunité et il a été bon. Maintenant, Tom Raffy est prêt et c’est bien qu’il rentre dans le groupe. Il a bien travaillé, il est bien revenu après une blessure au mollet. A lui de prendre l’opportunité. Après, les espoirs (dont fait partie Juan Martin Montilla) lancent leur saison à Lyon ce samedi. Et on voulait  les mettre dans les meilleures conditions.

On est vraiment sur un travail de club. J’aurais pu prendre Juan Martin Montilla en 24e ou 25e mais ce n’est pas l’objectif. Notre objectif c’est que nos jeunes puissent jouer le meilleur rugby possible, qu’ils soient performants et qu’ils gagnent à Lyon. Nous voulons que nos Espoirs soient champions de France comme nos Crabos la saison dernière. C’est comme cela que l’on créé la culture de la gagne et l’envie de progresser. Si les Espoirs n’avaient pas démarré ce week-end, peut-être que l’on aurait procédé différemment.