L’entraîneur Oyonnaxien Christophe Urios a accepté de répondre à trois questions futiles du Progrès de l’Ain. Il l’a fait avec intelligence et malice. Extrait:

La tendance est en faveur d’Oyonnax. L’USO a battu largement le Stade-Français qui a ensuite gagné à Toulon.

Je ne prends pas en compte un éventuel statut de favori. Le Stade-Français a fait un gros match à Mayol pour gagner. Mais surtout, le RC Toulon jouait sans Matt Giteau. Quand il a perdu au Racing, il jouait également sans Giteau. Et ce n’est pas faire injure à celui qui le remplace, mais Toulon sans Giteau et Toulon avec Giteau, ce n’est pas la même équipe.

Quel joueur Toulonnais faut-il neutraliser pour neutraliser Toulon ?

Se focaliser sur un seul joueur serait peine perdue tellement Toulon possède des joueurs de classe mondiale. C’est le Barça en foot. Maintenant, le PSG vient de nous montrer la voie. C’est une équipe imprévisible et c’est ça qui les rend forts. D’ailleurs, autant j’avais visionné tous les matches de Clermont, autant je n’ai regardé que deux vidéos de Toulon. Ils sont trop imprévisibles.

A la fin du match, Mourad Boudjellal veut vous embrasser. Vous acceptez ou vous esquivez ?

Il ne m’embrassera pas ! Je vous le garantis. Je ne m’exprimerai pas sur le sujet du président de Toulon. J’embrasserai plutôt Roy Hansell-Pune si nous gagnons bien sûr !