Ce samedi après-midi, l’Union Bordeaux-Bègles s’est imposée à domicile contre le Stade-Français Paris à l’occasion de la cinquième journée du Top 14 (15-10).

Interrogé via Midi Olympique à l’issue de la rencontre, le manager Bordelais Christophe Urios a exprimé sa satisfaction. Extrait:

« J’ai trouvé mon équipe courageuse, avec de la lucidité. Cette représente quatre points. Je suis vraiment content du caractère de l’équipe. Le Top 14, c’est dur, c’est la jungle. Donc il faut parfois savoir gagner des matchs comme ça. Il nous est arrivé de les perdre. »

Il regrette cependant une ou deux décisions arbitrales, notamment dans le secteur des mêlées fermées. Extrait: 

« Il y a juste cette dernière action sur laquelle nous ne sommes pas récompensés. Ce n’est pas bien. Il y a eu deux mêlées sur lesquelles nous sommes pris, je suis d’accord. Mais il y en a deux où l’arbitre doit les prendre. Pourquoi nous et pas eux ? Ce n’est pas possible. J’ose espérer que, s’il y avait eu moins de sept points d’écart, il aurait arbitré différemment. Sinon, ça fait flipper. Le Stade français repart avec un bonus défensif et, sur l’ensemble du match, ce n’est pas mérité. »

Avant le coup d’envoi du match, plusieurs joueurs Bordelais ont été contraints de déclarer forfait : Miquel, Cordero et Dubié.

Urios confirme que ces forfaits de dernière minute ont pénalisé l’équipe. Extrait:

« Mais il est certain que cela nous a pénalisés. Ça a commencé jeudi, puis vendredi. Puis encore deux à l’échauffement. Entre l’équipe qui devait jouer et celle qui a attaqué, il y a eu quatre forfaits. Je n’osais même plus regarder le docteur ! Sans compter la blessure de JB (Lachaise, NDLR) au bout de trois minutes. Cela aurait pu nous faire perdre le fil, d’autant qu’on était sous pression en première mi-temps. Je tiens à souligner la performance de notre charnière. »

Dans la foulée, Christophe Urios s’est confié sur la prestation effectuée par son ouvreur Matthieu Jalibert. Extrait:

« Matthieu Jalibert, il a souffert sur ce début de championnat. Même s’il a cette sorte de carapace et qu’il paraît solide, c’est encore un « merdeux ». Je pense d’ailleurs qu’il ne vous a pas échappé que la ligne de trois-quarts était très jeune, mis à part le vieux Max Lucu qui a 28 ans. On peut perdre les pédales sur ce genre de match. Là, nous avons été solides.

Matthieu s’est mis au travail. Il est en train d’être récompensé de son engagement maintenant. Il est plutôt à l’aise dans le groupe. Sa reprise a été dure, je l’avais trouvé un peu en décalé, vous l’avez suffisamment souligné. Je trouve qu’aujourd’hui, il est à l’aise, comme on le voyait depuis le début. Il est en train de prendre confiance, de porter l’équipe. C’est ce qu’on attend de Matthieu, comme de Max. »