Ce samedi après-midi, Clermont accueille Perpignan au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la 24ème journée du Top 14.

A l’approche de cette rencontre, le manager Clermontois Christophe Urios s’est confié via Midi Olympique.

Il explique ne pas avoir été surpris de voir La Rochelle s’imposer contre Vannes, le week-end dernier. Extrait:

Que La Rochelle aille gagner à Vannes n’est pas surprenant, même si j’aurais préféré qu’Hastoy rate le drop (rires), mais cela montre aussi la difficulté qu’ils ont eue pour gagner à Vannes. Que Pau aille gagner à Lyon ne me surprend pas trop quand je vois la configuration de l’équipe de Lyon sur le match, Bordeaux est à la course d’un trophée, donc le fait d’avoir fait une impasse peut se comprendre. Après Montpellier est une bonne équipe aussi ! Mais jusqu’au bout, il va y avoir des résultats étonnants.

Dans la foulée, il rappelle que Clermont va devoir enchaîner les matches durant quatre semaines étant donné que le match contre Castres, le week-end dernier, a été reporté suite au décès de Raisuqe. Extrait:

Je considère qu’on a un match de plus à jouer que les autres. Il nous faudra gagner les matchs à la maison évidemment, prendre des résultats à l’extérieur, un minimum, et puis après on verra ce qu’il va se passer. Mais là où cela rebat les cartes, c’est qu’on avait un fonctionnement de deux matchs, une coupure et deux matchs.

Là, on enchaîne quatre matchs, le fait qu’on joue à 21 heures (contre Castres), franchement on ne nous fait pas un cadeau… C’est un problème, parce qu’en termes de récupération, c’est em*erdant. Mais on n’a pas le choix, on va faire en sorte de construire une semaine pour qu’on arrive à l’amortir. Et en même temps, quand on enchaîne quatre matchs, on n’a pas de question à se poser.

Il confirme que son groupe est préservé par les blessures. Extrait:

C’est une bonne chose, évidemment. Le report de Castres nous a permis aussi de mettre une semaine de plus de travail à des garçons comme Marcos Kremer, ou Alexandre Fischer, qui étaient un peu limite. Aujourd’hui, on est armés, mis à part Fritz Lee, Étienne Falgoux, Joris Jurand et Sacha Lotrian.

Pour conclure, il explique ne pas vouloir parler des célébrations du 15ème anniversaire du premier Bouclier de Brennus de l’ASM. Extrait:

Je n’en ai pas parlé et je n’en parlerai pas. On est concentrés sur ce qui se passe demain. Évidemment, on est sensibles parce que ce sont les moments importants d’un club. C’était une période faste, mais ce n’est pas l’objet de demain. Ce n’est pas notre histoire. On veut construire notre histoire, et qu’elle commence demain. C’est pour cela que c’est un match déclic.