Christophe Urios répond aux critiques fréquemment effectuées sur l’ASM !

Christophe Urios répond aux critiques fréquemment effectuées sur l’ASM !

Le vendredi 16 mai 2025 à 19:53 par David Demri

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Ce samedi, Clermont accueillera Perpignan au Stade Marcel-Michelin dans le cadre de la 24ème journée du Top 14.

Le manager de l’ASM, Christophe Urios s’est confié via Midi Olympique.

Il revient sur le fait de ne pas avoir pu jouer le match contre Castres, le week-end dernier, en raison du décès soudain de Josaia Raisuqe.

Il ne sait pas si cette semaine sans match va être pénalisant pour son équipe. Extrait:

Je vous le dirai après, ou peut-être après vingt minutes. Dans ces périodes-là de saison, on a besoin à la fois de régénérer, mais aussi de trouver du rythme, parce que ce ne sont pas les mêmes matchs qu’il y a six mois. Cela

peut être pénalisant effectivement, notamment contre une équipe de l’Usap qui va chercher à nous jouer. En même temps, on a de la fraîcheur, on a rentré les joueurs, on n’a pas de blessés sur le week-end dernier. C’est un risque, mais on a fait en sorte, dans nos entraînements, de le limiter. On est prêts.

Il explique comment il a essayé de limiter les risques suite à cette semaine sans match. Extrait:

On cherche à mettre davantage de rythme pour compenser, mais on sait très bien que ça ne compense jamais le match. Ce qui est dur, c’est que la semaine dernière, on est montés en puissance, on était prêts pour le match de Castres, et jeudi tout s’est arrêté. Mais les joueurs ont été exemplaires. Cela a été dur, parce qu’on a balancé une semaine de boulot, mais la vie est tellement au-dessus de tout.

Il l’affirme : son équipe est prête. Extrait:

On joue notre honneur, celui de ne jamais lâcher. Cela ne s’achète pas. Honnêtement, on est prêts.

Dans la foulée, il indique se souvenir très bien de la lourde défaite contre l’USAP, lors du match aller (33-3). Extrait:

Moi, en tout cas, je m’en rappelle oui, plus que les joueurs même. Parce qu’on a été battus dans tous les secteurs du jeu, notamment sur les rucks. Je n’ai toujours pas digéré cette défaite. On peut perdre les matchs, mais pas se faire écraser comme on s’est fait écraser à Perpignan. Je l’ai rappelé dès le lundi.

Et pour ceux qui ont une mémoire visuelle, j’ai montré quelques images. Mais on n’est pas dans de la revanche. Se rappeler, c’est toujours bien, et il est important de montrer qu’on vaut mieux que ce qu’on a fait là-bas, qu’on a un autre visage. Demain, c’est un match déclic.

On sait comment ils vont venir, mais ça ne doit pas nous faire dévier de notre objectif, quoi qu’il se passe sur le terrain. C’est une équipe physique, mais nous aussi. Donc il faut claquer, et ensuite on a envie de faire un rugby qui va nous faire gagner contre Perpignan. On est toujours à 80 % dans nos matchs. Je vais prendre le dernier match contre Lyon. À un moment donné, il y 32-17, et en deux temps trois mouvements, 32-31.

Il se dit également très heureux de voir le Stade Marcel-Michelin encore à guichets fermés. Extrait:

Cela n’est pas arrivé depuis 2019 d’enchaîner autant de matchs à guichets fermés, ce sera le septième je crois. Donc cela montre aussi que les gens se reconnaissent dans l’équipe.

Malgré toutes les critiques que j’entends, notamment sur le jeu, cette équipe montre du cœur, le fait de ne pas lâcher. Et les gens se reconnaissent là-dedans. Donc c’est aussi une première victoire. Après, il faut les embarquer dans le match.

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