Christophe Urios : « Si je balance sur un joueur devant la presse, c’est voulu et préparé »

Christophe Urios : « Si je balance sur un joueur devant la presse, c’est voulu et préparé »

Le mardi 2 décembre 2025 à 21:47 par David Demri

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Le manager de Clermont, Christophe Urios a accepté de se confier longuement dans les colonnes de L’équipe.

Pour commencer, ce-dernier avoue avoir préparé son interview, tout simplement car il souhaite faire passer le bon message en utilisant les bons mots. Extrait:

« L’enfumage je sais faire mais, pour répondre avec clarté, je dois poser ma pensée. Je peux avoir l’image d’un mec sûr de lui, un peu hautain, qui a réponse à tout. Ça, c’est lié au fait que je prépare mes prises de parole. Poser les mots m’aide à maîtriser mes émotions. Avant, je ne les contrôlais pas toujours. Il y a des zones dans lesquelles je ne dois pas aller.

Par contre, si je balance sur un joueur devant la presse, c’est voulu et préparé. Parce que je l’ai déjà vu deux fois en entretien et que ça n’a pas marché. Tant pis si je lis dans ses yeux de la colère. S’il fait un meilleur match derrière, c’est gagné. On a une réunion tout à l’heure, je sais où je veux taper. Le management, c’est recréer sans cesse une histoire. »

Concernant sa fameuse phrase « ce qui me manque, c’est l’odeur de merguez », il explique ne pas avoir préparé cette sortie médiatique. Extrait:

« Ça, je ne l’avais pas préparée, c’est venu tout seul. Un journaliste m’a demandé « Qu’est-ce qui vous tarde samedi ? » Moi, je me languissais de retrouver l’ambiance du stade. Un stand de merguez, des gens heureux, ça illustrait ma pensée. »

Il précise regretter certains de ses propos parfois.

Il se souvient notamment d’une de ses sorties médiatiques avant de défier Toulon. Extrait:

« Tiens, il y a deux ans, avant un match face à Toulon. Un mec de là-bas avait dit que Clermont était un « monument en péril ». Ça m’avait vexé. Je me suis dit « putain, je vais m’en servir pour préparer le match ! » (Il mime le son d’une trompette.) Ça s’est presque retourné contre moi, parce que Pierre Mignoni lui aussi a su s’en servir. Les mots, c’est à double tranchant. »

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