Le talonneur du Rugby Club Toullonnais, Christopher Tolofua s’est confié via Var-matin pour évoquer son aventure avec le RCT.

Ce-dernier a pour réputation d’un des meilleurs talonneurs du Top 14 dans le secteur de la mêlée.

Il réagit. Extrait:

« J’ai toujours aimé la mêlée. Je veux la comprendre, savoir pourquoi j’ai failli sur telle poussée, pourquoi je ne me suis pas senti bien ou j’ai eu mal sur celle-ci. La clé, c’est de connaître le caractère de tes coéquipiers. En fonction des forces et des faiblesses des uns des autres, tu ne te comportes pas de la même manière.

Et j’ai eu la chance de travailler avec le meilleur talonneur de mêlée qu’ait connu le rugby français [William Servat] dès mon plus jeune âge, et il m’a transmis la passion. Avec lui, j’ai compris ce que c’était de faire mal, mais également d’avoir mal (rires).

Puis j’ai également eu un déclic. Avant de quitter Toulouse, je me suis fait une blessure horrible en mêlée. Je m’étais pété le cartilage d’une côte, suivi d’une entorse aux cervicales et d’une blessure à l’acromio. Je ne pouvais plus me lever. Un calvaire. Ce jour-là, je me suis promis de ne plus jamais ressentir cette douleur. »

Il dévoile ses secrets pour performer en mêlée. Extrait:

« Le timing, la pression sur la nuque, le fait de s’allonger, le gainage, le placement… C’est un domaine complexe. D’ailleurs, je ne connais aucun auteur qui a écrit un bouquin sur la mêlée, c’est dire (rires). »

Christopher Tolofua indique également avec des prédispositions naturelles pour performer en mêlée. Extrait:

« J’ai la chance d’être un talonneur lourd [autour des 120kg], ce qui m’aide. Mettre presque 10kg à son vis-à-vis est un réel avantage. Bon, du coup, on me vanne souvent en disant que quand on joue Toulon, on affronte trois piliers… Super les potes (rires)!

Non, pour conclure, c’est un domaine qui permet de marquer directement et d’avoir une emprise sur l’adversaire… Franchement, je pourrais en parler des heures. »