Suite aux blessures contractées par Romain Ntamack et Matthieu Jalibert les deux ouvreurs du XV de France, le sélectionneur Français Fabien Galthié a décidé de décaler Thomas Ramos à l’ouverture plutôt que de faire appel à un ouvreur de métier, contre le Pays-de-Galles.

Cela a pu surprendre mais ni Antoine Hastoy ni Antoine Gibert n’évoluera à l’ouverture contre le Pays-de-Galles malgré les absences de Romain Ntamack et Matthieu Jalibert.

C’est l’arrière Thomas Ramos qui sera aligné à l’ouverture pour l’occasion.

Interrogé via L’équipe, l’ancien international Français Damien Traille s’est confié.

Il n’est pas si confiant concernant le décalage de Thomas Ramos à l’ouverture avec les Bleus. Extrait:

« Attention, le contexte Toulouse et le contexte équipe de France sont complètement différents, on le voit sur ce début de Tournoi.

Il a prouvé en club sa capacité à jouer à l’ouverture, mais je ne sais pas si on peut parler d’évidence en bleu. En le décalant à ce poste, on chamboule un peu plus cette ligne de trois-quarts. »

De son côté, l’ancien ouvreur du XV de France, Yann Delaigue explique ne pas comprendre le message envoyé à Gibert et Hastoy. Extrait:

« Je n’ai aucun doute sur le niveau de Ramos à l’ouverture mais tu envoies quand même un drôle de message à Gibert et Hastoy. Autant Depoortere, on sait qu’on risque de le revoir, autant Ramos on sait qu’il ne rejouera pas en 10 après le Tournoi, donc pourquoi ne pas le laisser à l’arrière et faire travailler au plus haut niveau un vrai 10 ? »

Damien Traille dévoile ensuite les points forts de Thomas Ramos. Extrait:

« C’est un animateur naturel, qui sent les bons coups peu importe son numéro dans le dos, qui attaque la ligne et a cette vista pour trouver les zones vides avec son très bon jeu au pied.

La grosse différence en passant 10, c’est qu’on est plus souvent au coeur de l’action et ça demande des communications différentes, avec son 9, ses centres et aussi ses avants. »

Du côté des failles, Damien Traille évoque les un-contre-un de Thomas Ramos. Extrait:

« Le un-contre-un, ce n’est pas une de ses forces et il le sait. Disons que ce n’est pas un mec qui met des plaquages offensifs, j’en parle d’autant plus facilement que j’avais ce problème aussi (rires). »

Yann Delaigue l’affirme : Thomas Ramos va forcément être visé. Extrait:

« Forcément, il va être visé mais je pense qu’il est habitué et blindé mentalement. »