Franchement vu sa saison, je trouve cela bizarre, il a passé une bonne partie de l'année bléssé, et un gars comme Sonny Bill aurait mérité d'être au moins nommé vu son énorme super 15 et ses derniers matchs avec les blacks.

Incompréhensible! Mac Caw bien au dessus du lot! 🙁

Faut arréter la parano. Juste pour info, Carter non plus n'était pas invité. C'est Richie Mac Caw qui a récupéré son trophée. C'était diffusé à la fin du tirage au sort des poules de la coupe du monde.

Faut pas l année prochaine il nous ramène le brennus et sera élu meilleur joueur 2013 🙂 apres il faut reconnaitre que c est du lourd en face! A l an prochain Fred 😉

INFO

Rugby-RCT : Delon Armitage joue les premiers rôles

Arrivé cet été, Delon Armitage est en train de s'imposer au RCT

Avec eux, on a affaire aux plus français des Anglais ! Chez les Armitage, on connaissait déjà Steffon ; on a découvert Delon. Comme son cadet, arrivé au RCT à l'été 2011, le second, Toulonnais depuis cette saison, a grandi à Nice après avoir vu le jour à Trinité-et-Tobago et passé une partie de son enfance à Londres.

Ce sont les activités professionnelles de leur beau-père, employé comme ingénieur à Sophia-Antipolis entre 1996 et 2002, qui avaient mené, un temps, toute la famille sur la Côte d'Azur. Dans l'existence des frères Armitage, auxquels il faut ajouter Bevon, l'aîné, et Guy, le "petit" dernier (20 ans, né à Londres), l'influence du paternel a surtout été fondamentale sur le devenir même de ses fils initiés au rugby en le voyant jouer, le dimanche, avec un club de la banlieue londonienne. Delon a 8 ans lorsqu'il signe sa première licence à Richmond, avec Steffon et Bevon.

Licencié à Nice, il a affronté Michalak en cadets et pris part à des sélections avec Nyanga

Ce sport a d'abord été déterminant pour canaliser leur fougue. "Pour moi, surtout !, se marre Delon (28 ans). À l'école, déjà, les profs avaient fait savoir à mes parents qu'il valait mieux que je joue au rugby pour me calmer. J'étais vraiment un gamin dissipé. Mais j'ai beaucoup changé !" L'univers de l'Ovalie est passé par là. "Dans ce milieu, on a des amis qu'on ne trouve pas à l'école. Au rugby, on est soudés : on joue, on mange, on vit ensemble, détaille-t-il tout en se faisant chambrer par Mathieu Bastareaud, très proche des frères Armitage. Quand j'étais môme, les potes de classe ne faisaient pas de sport et préféraient fumer ou faire autre chose. Je ne leur ressemblais pas."

Il a continué à cultiver cette différence, une fois débarqué à Nice. "Au début, je ne connaissais rien du rugby, mais à force d'y jouer, j'ai trouvé mes marques." Et même davantage. Surclassé au sein des équipes de jeunes du RC Nice , il a évolué aux côtés de Bevon dans les catégories supérieures et disputé même les demi-finales du championnat Gaudermen (cadets), contribuant notamment à l'élimination du Stade Toulousain d'un certain Frédéric Michalak. Dans la foulée, il allait prendre part à des sélections nationales à Narbonne avec Yannick Nyanga. Mais à l'issue de ce stage de détection, le responsable lui a fait savoir qu'il ne percerait pas plus loin…

"Aujourd'hui, je le remercie, sourit Delon sans rancune. Il m'a aidé en quelque sorte, car s'il ne m'avait pas dit ça, je ne me serais pas fait violence. À cet âge-là, on se croit le meilleur du monde. C'est bien, parfois, de prendre une claque." Au passage, le XV de France aura probablement perdu un trois-quarts polyvalent. L'Angleterre, elle, en a gagné un. Sans ce recalage narbonnais, quel aurait été le parcours de Delon Armitage ? Ce dernier serait-il reparti, à 17 ans, à Richmond, avant d'être rapidement repéré par un entraîneur des London Irish ? On ne refait pas l'histoire.

"Quand j'étais à Nice, il fallait éviter de parler de toulon sous de 'manger' des baffes!"

La sienne transite, désormais, par le RCT. "Je voulais changer de club pour voir ce qu'il y avait ailleurs." En Top 14, en l'occurrence. "Depuis tout gosse, j'ai toujours souhaité revenir jouer en France, développe l'international anglais (26 sélections depuis 2008). Les lancements, les qualités propres aux mecs des lignes arrière à l'image surtout de Poitrenaud,… : le jeu pratiqué ici me plaisait beaucoup. Deux ou trois clubs du Top 14 m'ont fait une proposition. J'ai rapidement opté pour le RCT. Toulon n'est pas très éloigné de Nice."

Du moins géographiquement. Car rugbystiquement, la rivalité reste sensible. "Quand j'étais à Nice, il fallait éviter de parler du RCT ou de La Valette, car j'étais à peu près sûr de 'manger' deux ou trois baffes !, rigole-t-il encore. Du coup, je n'aurais jamais pensé jouer, un jour, à Toulon !" Mais les trajectoires d'une vie sont rarement figées et le voilà donc avec le maillot du RCT sur les épaules.

"Depuis cinq ans, ce club ne cesse de progresser. Il est doté de moyens qui lui permettent de se renforcer sérieusement et d'avoir de hautes ambitions, insiste Delon Armitage à dessein. En dix ans passés chez les London Irish, je n'ai rien gagné ! Le projet sportif du RCT m'a ainsi naturellement séduit, de même que la perspective d'être dirigé par un gagnant de la trempe de Bernard Laporte."

Sous la coupe de l'ancien sélectionneur de… l'équipe de France, il est même devenu un cadre du XV varois, avec quatre essais inscrits au fil de 11 matches, Top 14 et H Cup confondus. "Le coach me fait régulièrement confiance , apprécie le néo-Toulonnais, ça m'aide à prendre de plus en plus de repères avec mes partenaires." Delon Armitage est parti pour s'installer durablement dans l'équipe du RCT. En France aussi. Enfin.

Laurent BLANCHARD LAPROVENCE

ARTICLE de LAPROVENCE à 11H56

RCT : Frédéric Michalak plus fort que les Blacks ?

Le Toulonnais est en lice pour le titre de meilleur joueur du monde, décerné ce soir

Que ce soit avec les Natal Sharks, le RC Toulon ou les Bleus, Frédéric Michalak a marqué les esprits cette année.

Photo N.V.

Samedi, il a bouclé sa semaine comme il avait terminé la précédente. Sous les applaudissements. Voici dix jours, le public du Stade de France lui avait à nouveau réservé une ovation particulière au cours du match face aux Samoa (22-14), troisième et dernier test victorieux du XV de France, cet automne. Cette fois, ce sont les supporters du RCT qui ont salué l'entrée en jeu de Frédéric Michalak devant Grenoble (62e minute), à Mayol.

Équipe nationale, club… Le néo-Toulonnais n'en finit pas de marquer les esprits. Et cela ne date pas de cette saison. C'est toute son année 2012 qui force l'admiration. Car avant de retrouver la France, cet été, l'ancien Toulousain a été un joueur majeur dans l'hémisphère Sud. Avec la franchise sud-africaine des Natal Sharks, rejointe au printemps 2011, Michalak a disputé les finales du Super 15 et de la Currie Cup, en étant régulièrement déterminant durant les phases qualificatives. Rien de moins.

Il n'en fallait pas plus à la Fédération internationale (IRB) pour sélectionner l'international français parmi les quatre nominés pour le titre de meilleur joueur du monde en 2012. Cette distinction sera décernée, aujourd'hui, à Londres, en marge du tirage au sort de la phase de poules de la Coupe du monde 2015.

"Une des meilleures saisons de ma carrière"

En lice avec le jeune Anglais Owen Farrell, les Néo-Zélandais Dan Carter et Richie McCaw, Frédéric Michalak ne part pas avec les faveurs des pronostics a priori. Vainqueurs du Four Nations, les deux derniers cités auraient visiblement une longeur d'avance sur le natif de Toulouse. Déjà sacré à trois reprises (2006, 2009, 2010), McCaw ajoutera-t-il une quatrième couronne à sa panoplie ?Carter – le grand favori de cette édition 2012 – décrochera-t-il cette récompense pour la deuxième fois après 2005 ? Ou bien Frédéric Michalak succédera-t-il à Thierry Dusautoir, lauréat l'an passé, devenant ainsi le troisième Français, après l'habituel capitaine des Bleus et Fabien Galthié (2002), à être distingué ?

Un oeil sur le tirage au sort du Mondial

"C'est assurément l'une des meilleures saisons de ma carrière, reconnaît l'ex-joueur des Sharks redevenu stratège du XV de France. C'est une année pleine, que ce soit dans l'hémisphère Sud ou en France. Avec le RCT, j'ai accompli un début de championnat de France très intéressant. Dernièrement, j'ai poursuivi sur cette lancée avec l'équipe nationale. C'est vraiment une belle saison, mais elle n'est pas finie !"

L'année 2012 est sur le point de l'être, en revanche. S'achèvera-t-elle sur une consécration personnelle ? Mais en dehors de son propre cas, Michalak aura naturellement un oeil attentif, aussi, sur le tirage au sort des poules du prochain Mondial. Quelle en sera l'issue pour le XV de France, assuré d'être tête de série après sa tournée d'automne réussie ?

"C'est difficile de déterminer un groupe idéal, juge le Toulonnais à raison. Une chose est sûre, en tout cas, l'équipe de France a toujours été performante en Coupe du monde. Même en démarrant dans la difficulté, l'année dernière, elle est parvenue à atteindre la finale." Où elle avait été dominée de peu par la Nouvelle-Zélande (7-8).

Tout à l'heure, Frédéric Michalak, lui, devancera-t-il les All Blacks pour le titre de meilleur joueur mondial ?

Laurent Blanchard

c'est sûr que de jouer dans la meilleure équipe du monde….ça aide

@ Fred

Bravo pour ta saison !

le meilleur reste à venir…

avec ou sans médaille IRB

Je confirme (moi-même) + 1000000……