Dans les colonnes de L’équipe, l’ostéopathe Toulonnais, Jean-Pierre Darnaud fait un point sur le programme de récupération des Champions d’Europe afin d’aborder la demi-finale de Top 14 contre Toulouse dans les meilleures conditions possibles. Extrait:

« On va pouvoir faire tout ce qu’on veut comme récupération physique maintenant. Il y aura des soins, du travail physiologique, à savoir beaucoup de récupération et des entraînements légers, de la vidéo. Peut-être une voire deux séances optionnelles de musculation, centrées sur le rachis cervical, parce que le corps, c’est leur carapace, surtout en ce qui concerne le cinq de devant. Il y a un problème ponctuel des anglo-saxons pour qui la Coupe d’Europe est un accomplissement et surtout un aboutissement, c’est à dire, le terme d’une saison. Ponctuel parce qu’à mon avis il ne durera pas. Mais pour les Français de l’effectif, affronter Toulouse est un défi et j’ai l’impression que le message est passé entre ces deux groupe. Après la finale, ils se sont beaucoup parlé et l’idée du doublé est en train de mûrir. Bon déjà il faut gagner contre Toulouse… Dès qu’ils se sont levés, les joueurs ont évoqué les soins qu’on va mettre en place et pas la victoire contre Clermont. Nous avons aussi décidé de changer d’hôtel pour avoir un cadre plus adapté pour les soins et la récupération. Les endorphines et les corticosurrénales fonctionnent à pleins tubes. Ces hormones vont rester dans leur corps. Je le vois déjà, les joueurs sont impatients de bouger pour préparer le match. Ils pensent à l’entraînement, à ce microcycle qui va durer jusqu’à mercredi à Dublin. Nos joueurs, avec la victoire sont baignés dans les endorphines. Ça les booste, il n’y a pas de dépression hormonale à craindre car la victoire est toujours bénéfique pour les corps et les esprits. Ca sera plus dur si nous allons en finale du Top 14 parce qu’on ne peut pas rester sur cette vague hormonale trois semaines. »