De retour à Toulouse, Paul Mallez prévient : « Rien n’a changé, tout le monde a la dalle ! »
De retour à Toulouse, Paul Mallez prévient : « Rien n’a changé, tout le monde a la dalle ! »
Le jeudi 4 septembre 2025 à 10:45 par David Demri
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Prêté à Provence Rugby pendant deux ans, le pilier toulousain Paul Mallez a su tirer profit de son passage en Pro D2.
Fort de trois sélections obtenues cet été face à la Nouvelle-Zélande, il revient au Stade Toulousain avec une ambition claire : gagner du temps de jeu et poursuivre sa progression.
Arrivé en 2019 au club rouge et noir, le joueur explique s’être rapidement réintégré.
Il s’est confié via La Dépêche :
« Oui, c’est vrai que ça fait un moment que je suis au Stade, depuis 2019. Je suis parti deux ans mais j’étais revenu deux mois pendant le VI Nations il y a une saison et demi. Donc, franchement je connais tout le monde. Le groupe s’est un peu rajeuni et moi j’ai grandi aussi. C’est cool d’arriver dans cette ambiance de travail et de compétition. Rien n’a changé, tout le monde a la dalle. »
L’expérience d’Aix-en-Provence
Son passage à Provence Rugby a marqué une étape importante dans sa carrière :
« C’était une saison où j’ai accumulé beaucoup de temps de jeu, où j’avais un peu endossé ce rôle de numéro 1. Et c’est quelque chose que j’ai apprécié et j’ai pu continuer à m’aguerrir. »
S’il regrette la demi-finale perdue, il garde surtout du positif :
« Oui, quand on fait le bilan, c’est vrai que ce n’est que du positif. C’est vrai que j’aurais préféré avoir le niveau, rester au Stade et ne jamais partir en prêt. Mais je pense que c’était la bonne voie. »
Un apprentissage qu’il recommande aux jeunes :
« Oui c’est sûr, je pense que c’est un bon compromis. […] Je le recommande aux joueurs de première ligne et même aux joueurs de devant parce que c’est vrai que les phases de conquête elles sont répétées. Il y en a beaucoup et ça tape fort devant. »
Objectif : s’imposer au Stade
L’ambition est désormais limpide :
« Je suis encore jeune donc l’ambition, c’est de continuer à progresser physiquement dans mon jeu et avoir le plus de temps de jeu possible. Il n’y a pas de secret. Plus on joue, meilleur on est. »
Durant son prêt, le staff du Stade Toulousain n’a jamais rompu le contact :
« Franchement, ils ont été vraiment top. On a eu beaucoup d’échanges. […] C’est vrai que quand on a cet échange avec le staff, c’est quand même rassurant et on se dit qu’ils pensent quand même un peu à nous, même s’ils ont d’autres choses à penser aussi. »
Une première expérience en Bleu
Sa convocation surprise avec le XV de France a marqué un tournant :
« Une fois que j’y étais, je ne voulais pas passer pour le petit mec qui arrivait de Pro2. Je voulais vraiment tenir ma place et montrer tout mon potentiel. Je pense que j’ai réussi des matchs aboutis. Rien n’a été parfait, mais franchement, c’était vraiment une belle expérience. Ça m’a aussi fait grandir. Quand on goûte à ce niveau-là, on a envie d’y revenir. On a encore plus envie de bosser pour ça. »
Aujourd’hui, le joueur ne veut pas s’arrêter à trois sélections :
« C’est sûr que je pense que pour tout joueur français, c’est l’objectif de jouer en équipe de France. Mais le but, ce n’est pas d’avoir trois sélections, c’est d’y revenir. Mais au fond de moi, je sais que ça n’a rien changé. Je suis toujours le même joueur. J’ai reçu beaucoup de conseils là-bas. Ça m’a fait grandir. J’ai rencontré des nouveaux mecs. Et écouter tout ça, c’est vrai que ça me met en confiance. »
Enfin, sur son avenir en club, il se laisse toutes les portes ouvertes, lui qui est capable d’évoluer au poste de pilier gauche et de pilier droit :
« Franchement, je sais que je peux jouer les deux postes. Là, je pense que je vais plus être utilisé à droite. Mais je ne m’interdis rien non plus sur le poste de pilier gauche. Le plus important pour moi, c’est de jouer. »
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2 Commentaires
A mon avis, à terme (d’ici 2/3 ans) ils va surtout être utilisé à gauche (en fonction de l’adaptation de GHC). Car à droite on a seulement doudou qui partira (restent GHC, Merkler + nos 2 espoirs Megherbi et Rapetti qui seront opérationnels dans 2/3 ans.
Alors qu’à gauche, après le départ de Baille et Neti, ne restera que Ainu et Bertrand.
Sam un pouce rouge on se demande pourquoi??? il y a malheureusement des n..azes sur ce blog.