Découvrez comment Jules Coulon, né à Metz, s’est retrouvé au RCT à l’âge de 15 ans
Découvrez comment Jules Coulon, né à Metz, s’est retrouvé au RCT à l’âge de 15 ans
Le vendredi 17 octobre 2025 à 11:06 par David Demri
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Né à Metz, rien ne laissait penser que le jeune Jules Coulon allait faire carrière dans le rugby.
Lors d’un entretien accordé au journal Var-matin, le troisième ligne du RCT.
Et pour cause, du côté de Metz, c’est davantage le football qui a la côte.
Mais après s’être essayé au football, Jules Coulon décide d’arrêter. Extrait:
« Mon père en avait fait et honnêtement, petit, j’étais très ballon rond. Alors forcément, j’ai essayé. C’était compliqué. J’étais plus grand et plus gros que les autres. Et à cet âge-là, ça ne se passait pas bien avec mes éducateurs. J’avoue que ça m’a un peu dégoûté… et j’ai décidé d’arrêter. »
Il explique comment, soudainement, il a décidé de se diriger vers le rugby. Extrait:
« Je me souviens très bien de la scène. J’étais dans la voiture de ma mère, sur la rocade. On est passé à côté du stade et, je ne sais pas pourquoi mais ce coup-ci, j’ai eu envie d’essayer. Ce qui m’a vraiment plu, c’est l’esprit famille. Sincèrement, je ne savais pas courir, j’étais en surpoids. On faisait des tours de stade et même si j’étais deux terrains derrière tout le monde, il y avait un éducateur avec moi pour m’aider. J’ai kiffé, je me suis accroché… et je n’ai plus arrêté. »
Il est ensuite repéré par l’association du RCT, via Jean-Jacques Bortelaï. Extrait:
« J’ai toujours dit : “Si ça doit se faire, on viendra me chercher. Ça voudra dire que j’ai le niveau pour. Je n’irai pas faire de tests”. »
A seulement 15 ans, il décide de rejoindre les bords de la Rade, à 800 kilomètres de chez lui. Extrait:
« Partir à 800 kilomètres de chez soi à 15 ans, franchement, c’est dur. Je ne pense pas qu’on puisse réellement s’y préparer, en fait. Mes parents étaient descendus avec moi pour ce qu’on appelle la semaine d’acclimatation. Je pense que j’ai pleuré tous les jours jusqu’au départ.
Trois heures après, j’étais en train de les appeler pour leur dire de venir me chercher. Ils ont refusé. Ils m’ont dit que je pouvais les appeler tous les jours, ils ne viendraient pas avant un mois. Que sinon, j’allais le regretter. Aujourd’hui, je les remercie.
J’ai appris, quelques années plus tard, que lors de ce fameux retour, mes parents ne s’étaient pas adressé un mot jusqu’à Metz. Me laisser, c’était aussi très difficile pour eux. Ils ont fait énormément de sacrifices. Bon, j’ai aussi appris qu’ils avaient fait des paris pour savoir quand est-ce que j’allais craquer et rentrer. »
Désormais pleinement intégré dans l’effectif professionnel, Jules Coulon vise haut. Extrait:
« Je suis revenu avec de vraies intentions et de vraies ambitions. Sur la préparation, j’ai atteint mes objectifs au niveau physique. Maintenant, je dois le mettre à profit sur le terrain. C’est l’année où je dois engranger beaucoup d’expérience, jouer toujours plus de matches et me montrer à ce niveau-là. J’ai pu échanger avec Pierre Mignoni. On s’est fixé des objectifs, à moi de les atteindre. »
Il se dit très fier d’avoir pu signer son premier contrat pro avec le RCT. Extrait:
« C’est forcément une fierté. Toulon, c’est le premier club qui est venu me chercher et qui m’a fait confiance. J’ai fait tellement de sacrifices que c’est symbolique de signer pro ici. »
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1 Commentaire
il mérite de jouer plus il joue souvent les matchs où Mignoni a dédidé de faire tourner l équipe et il ne déçoit pratiquement jamais…..