Ce mardi, le cabinet du Premier Ministre Jean Castex va recevoir quatre présidents du Top 14.

Comme l’annonce RMC Sport ce dimanche, les présidents du Stade-Toulousain (Didier Lacroix), de La Rochelle (Vincent Merling), de la Section Paloise (Bernard Pontneau) et le directeur général du Stade-Français Paris (Thomas Lombard) ont rendez-vous avec le gouvernement français ce mardi.

Ils seront accompagnés du président de la Ligue Nationale de Rugby Paul Goze et de son directeur général Emmanuel Eschalier.

Interrogé via RMC Sport, le président du club Béarnais, Bernard Pontneau a expliqué ce qu’il allait demander au gouvernement français. Extrait:

« Nous sommes déjà dans des situations très dégradées. Les jauges vous obligent à arrêter des commercialisations, pour les abonnés ou autres, même si on peut penser qu’elles seront un peu plus dérogatoires dans les semaines ou mois à venir. Mais le temps perdu ne se rattrape jamais. Va-t-on recouvrir notre économie de suite? Bien sûr que non. Il faut affronter le court terme. Même si nous avons baissé les salaires, ce n’est pas suffisant par rapport à tout ce que l’on va vivre, avec des déficits annoncés importants. S’il n’y a pas d’emmerdes supplémentaires… Car la vérité du lundi n’est pas celle du vendredi. »

Il indique que les clubs perdent énormément d’argent en cette période de crise sanitaire et ne pourront pas survivre sans aide de l’Etat. Extrait:

« Les actionnaires font le boulot mais ce n’est pas suffisant. Nous sommes dans des pertes d’exploitation beaucoup trop importantes par rapport à la capacité des d’absorption des fonds propres des clubs. Tous les sports sont en danger, le sport de haut niveau est en danger. Et c’est le sport de haut niveau qui tire l’économie globale du sport. »

Pour conclure, Bernard Pontneaud dévoile ce qu’il attend réellement de l’Etat, ce mardi. Extrait:

« Il ne faut pas que ça prenne des années. Pour le rugby, l’activité partielle n’est plus possible. Pour moi, l’aide la plus efficace est l’exonération de charges sociales. C’est la plus directe et la plus impactante, peut-être pas pour les décideurs. Nous avons besoin d’effets immédiats. Nous sommes tous sur la même longueur d’ondes, car nous avons les mêmes emmerdements. »