Cinq joueurs du Rugby Club Toulonnais étaient de la partie, ce vendredi soir au Stade Vélodrome pour défier l’équipe d’Italie avec le XV de France.

Trois étaient titulaires, à savoir Guilhem Guirado, Mathieu Bastareaud et Hugo Bonneval tandis que François Trinh-Duc et Romain Taofifenua ont débuté sur le banc des remplaçants.

Dans son édition du jour, le quotidien L’équipe dévoile ses appréciations à chacun des quinze joueurs titulaires.

Voici les appréciations des trois joueurs Toulonnais titulaires:

Hugo Bonneval: L’arrière toulonnais a d’abord semblé timoré. On pense notamment à cette course en travers stérile dans ses propres 22 m (24e). Mais il a eu le mérite d’inscrire le deuxième essai français à l’issue d’une belle chevauchée le long de l’aile gauche, bien aidé par deux superbes passes après contact de Bastareaud puis Grosso. À noter un beau relais dans le trafic sur le troisième essai de “Basta”. Hélas, il perd le ballon au contact sur une action qui aurait pu offrir le bonus offensif à son équipe (76e).

Mathieu Bastareaud: Écrire qu’il est à l’origine ou à la conclusion de vingt-deux points français résume son influence. Il y a eu ses deux arrachages de ballon en première période (au sol puis dans les bras de Negri) qui ont débouché sur un essai et une pénalité, puis sa passe au contact après avoir fixé trois Italiens sur l’essai libérateur de Bonneval. Ce n’était pas une grande Italie, mais « Basta » a été la plaque tournante du jeu offensif français, variant entre percussions au ras (toujours en avançant), jeu en redoublée et passes devant la défense.

Guilhem Guirado: Trop-plein d’envie ou d’énergie ? L’affaire s’est plutôt mal embarquée, avec deux pénalités concédées dans le premier quart du match (9e, 16e) sur des déblayages dont le second annihile une action d’essai potentielle. Il a aussi raté quatre plaquages, loin de ses standards habituels. Après un protocole commotion (39e), il est revenu plus lucide et surtout plus efficace, avec notamment quelques charges solides (69e, 70e), avant de laisser son fauteuil à Pélissié (72e).