Découvrez pourquoi les chances de Maxime Machenaud de renouer avec la compétition sont grandes
Découvrez pourquoi les chances de Maxime Machenaud de renouer avec la compétition sont grandes
Le mardi 14 octobre 2025 à 20:23 par David Demri
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Le coup est dur, mais l’espoir demeure.
Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit, accompagnée d’une entorse du ligament latéral interne (grade 3) et d’une entorse de la cheville, Maxime Machenaud refuse de tirer un trait sur sa saison, ni même sur sa carrière.
À 36 ans, le demi de mêlée de l’Aviron Bayonnais affiche une détermination rare et croit dur comme fer à un retour avant la fin de l’exercice.
« Croyez-moi, je ne suis pas à la fin, pas prêt à tourner la page et pas prêt à arrêter. Je me lance le défi de revenir avant la fin de la saison et de ne pas arrêter ma carrière cette année car il n’en était déjà pas question avant cette blessure », a écrit l’ancien international (38 sélections) sur ses réseaux sociaux.
Cette ambition folle, Machenaud peut la nourrir grâce à son hygiène de vie irréprochable et à l’attention méticuleuse qu’il porte à son corps depuis ses débuts. Véritable modèle de professionnalisme, le numéro 9 bayonnais a toujours été reconnu pour sa discipline, sa rigueur et son travail invisible, entre musculation, nutrition et récupération.
Des habitudes qui pourraient faire la différence dans sa course contre la montre.
Blessé à Pau à la 68e minute, après un contact involontaire avec son coéquipier Emerick Setiano, Machenaud a quitté la pelouse en larmes, conscient de la gravité du choc. Mais quelques jours plus tard, son état d’esprit a basculé : la tristesse a laissé place à la combativité.
À l’approche de ses 37 ans, le demi de mêlée, passé par Agen, le Racing 92 et Bordeaux, n’a rien perdu de sa flamme. Toujours aussi exigeant, il compte mettre à profit sa préparation physique stricte pour accélérer son retour.
« J’aime trop ce sport, j’aime trop ce terrain, et j’ai encore de belles aventures humaines et sportives à vivre », a-t-il écrit, bien décidé à revenir pour finir sur ses propres termes, et non sur une civière.
L’Aviron Bayonnais perd un leader, mais garde une source d’inspiration. Machenaud, lui, n’a pas dit son dernier mot.
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