Des joueuses lancent une cagnotte pour pouvoir jouer la Coupe du monde de rugby !

Des joueuses lancent une cagnotte pour pouvoir jouer la Coupe du monde de rugby !

Le mardi 19 août 2025 à 11:28 par David Demri

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Il ne reste plus que quelques jours avant le début de la Coupe du monde de rugby féminin 2025 en Angleterre (22 août-27 septembre), à laquelle participeront 16 nations. Parmi elles, les Samoa, dont la moitié des joueuses ont dû collecter des financements participatifs afin de pouvoir disputer la compétition.

Toutes les équipes ne sont pas logées à la même enseigne. Alors que la Coupe du monde de rugby féminin 2025 en Angleterre commence dans quelques jours (22 août-27 septembre), The Guardian a révélé lundi la brutale réalité financière de plusieurs joueuses des Samoa. Seize d’entre elles, soit la moitié de l’effectif, ont dû collecter des fonds pour couvrir les frais de leur loyer et les factures de leur ménage pendant la compétition, comme l’a confié Nina Foase au quotidien britannique.

« C’était incroyable, je ne m’attendais pas à recevoir autant de dons. J’étais vraiment reconnaissante et surprise de voir le nombre de personnes qui voulaient me parrainer, car je n’avais jamais rien fait de tel auparavant », a raconté celle qui est mère de trois enfants et travaille par ailleurs en tant qu’animatrice jeunesse.

La joueuse de 36 ans a déclaré que la collecte de fonds lui est venue à l’esprit dès qu’elle a appris sa sélection pour la Coupe du monde. « Notre équipe avait discuté de ce qu’on allait faire pour subvenir à nos besoins individuellement. Je n’étais pas sûre de vouloir le faire, mais (quelqu’un a dit) que j’aurais peut-être besoin d’aide pour vivre et pour m’assurer que mes enfants seraient bien pris en charge pendant mon absence. »

World Rugby prend en charge les frais de vol et d’hébergement de toutes les équipes pendant la compétition, et les Samoa versent à leurs joueuses des indemnités journalières, mais elles n’ont pas de contrat, à l’inverse de la plupart des autres équipes.

Le Japon dans une situation similaire, les Anglaises les mieux loties

Les Anglaises sont les mieux payées avec des contrats qui vont de 39.000 à 48.000 livres sterling (environ 45.161 à 55.576 euros), en plus de percevoir 1.500 livres sterling (1.636 euros) par match. Elles sont suivies des Galloises, des Néo-Zélandaises, des Ecossaises et des Irlandaises. Le Canada, qui figure parmi les favoris, n’a pas de contrats fixes, mais paie ses joueuses par tournoi, avec un salaire égal à celui de l’équipe masculine.

Le Japon se trouve dans une situation similaire à celle des Samoa: il n’y a pas de contrat pour les joueuses, mais des indemnités journalières sont versées. Un système de bonus est également mis en place en fonction des résultats du tournoi.

Le quotidien britannique indique ne pas avoir obtenu d’information pour l’Espagne, la France et les Fidji, mais il semblerait que les Espagnoles aient bénéficié de bourses de courte durée pour être soutenues financièrement pendant le tournoi.

Placées dans le groupe D, les Bleues débuteront leur Mondial le 23 août à Exeter contre l’Italie, leur principale adversaire, avant d’affronter le Brésil et l’Afrique du Sud. Les Néo-Zélandaises sont les tenantes du titre de la compétition qui se déroule cette année dans huit villes anglaises.

Via RMC Sport

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1 Commentaire

  1. copan10 1 19 août 2025 at 14h- Répondre

    Beaucoup de joueuses Françaises ont – au niveau de leur club – un emploi, parfois assez improbable et une minuscule rémunération provenant de sponsors, tout ça étant assez aléatoire en comparaison des Anglaises qui ont un statut professionnel comme leurs homologues masculins.