Des regrets pas éternels

Des regrets pas éternels

12 mars 2012 - 9:59

Publicité

Les Rouge et Noir, après avoir mené les débats en terre catalane durant presque toute la partie, ont été rejoints sur le fil. La prestation des Varois reste, malgré tout, porteuse d’espoirs
Il s’en est fallu de peu pour que les Toulonnais reviennent d’Aimé-Giral avec les quatre points de la victoire. Ils auraient été mérités. Les Varois ont été non pas à deux doigts, mais à une petite minute de réussir le même exploit que celui de la saison passée. Encore eut-il fallu qu’ils fassent preuve de davantage de réalisme et d’application dans la finition.
Toulon menait de dix points à la pause (6-16), mais aussi à la 57e minute (9-19) et avait la main mise sur le match malgré des Catalans toujours pugnaces, accrocheurs et volontaires.
Matt Giteau en parfait chef d’orchestre signait une partition exceptionnelle au pied, mais aussi et surtout dans l’animation du jeu. Chaque ballon qu’il touchait était bonifié, le Wallaby créait du danger dans les lignes adverses. L’Australien était un poison constant pour des Catalans qui le craignaient aux quatre coins du terrain.
Si la charnière avec un Sébastien Tillous-Borde inspiré a su très bien manœuvrer, il est dommage que les trois-quarts rouge et noir n’aient pas réussi à se mettre à la hauteur.
A ce niveau ça ne pardonne pas
Rooney, pourtant bien décalé par son ouvreur, se montrait lent et court peu avant la pause, alors que la cause paraissait entendue. Puis en fin de match, Loamanu toujours bien servi par Giteau oubliait de façon impensable Messina calé le long de la touche. Le un contre deux avortait lamentablement alors que le plus difficile avait été réalisé.
A ce niveau, c’est le genre de fautes qui ne pardonne pas. Le Japonais qui retrouvait le groupe après une longue absence due à son manque de performance n’a pas su saisir la chance offerte. Guère plus de réussite pour l’arrière australien qu’on a connu plus efficace.
Au-delà des défaillances individuelles, on peut malgré tout se réjouir de ces deux nouveaux points pris à l’extérieur. Comme le soulignait avec malice et non sans humour Pierre Mignoni : « Ce quatrième nul, c’est l’équivalent de deux victoires ».
Contre le Stade Français et avec une conquête défaillante, le RCT avait à l’arraché réussi (déjà grâce à Giteau) à ramener deux points. Samedi soir, avec une finition défaillante, Toulon a pris deux nouveaux points sur une formation catalane plus courageuse que talentueuse.
Prendre garde aux entourloupes
En continuant à travailler, les joueurs de Laporte ne peuvent que progresser. La confiance est au rendez-vous. Tous les espoirs sont permis à l’heure où un quart de finale semble promis à Mayol pour peu que les Toulonnais ne commettent pas d’entourloupes au cours des six prochaines journées.
Le staff doit préparer au mieux leurs joueurs qui savent faire preuve de talent par intermittence. L’exigence du haut niveau recherché doit être atteinte d’ici mi-mai si le RCT veut tutoyer les étoiles.
Avec des joueurs de la classe de Giteau (l’association avec Wilkinson gagne à être peaufinée), les Varois ont de belles cartouches à user dans les prochaines semaines. Encore faut-il que les uns et les autres tirent tous ensemble vers le haut.
Avec les prometteurs enjeux à venir, on peut penser que ce RCT printanier, va offrir du bonheur à ses supporters même s’il risque au préalable de se faire sonner les cloches afin que le muguet soit fleuri au moment opportun.

Les Rouge et Noir, après avoir mené les débats en terre catalane durant presque toute la partie, ont été rejoints sur le fil. La prestation des Varois reste, malgré tout, porteuse d’espoirs

Il s’en est fallu de peu pour que les Toulonnais reviennent d’Aimé-Giral avec les quatre points de la victoire. Ils auraient été mérités. Les Varois ont été non pas à deux doigts, mais à une petite minute de réussir le même exploit que celui de la saison passée. Encore eut-il fallu qu’ils fassent preuve de davantage de réalisme et d’application dans la finition.

Toulon menait de dix points à la pause (6-16), mais aussi à la 57e minute (9-19) et avait la main mise sur le match malgré des Catalans toujours pugnaces, accrocheurs et volontaires.

Matt Giteau en parfait chef d’orchestre signait une partition exceptionnelle au pied, mais aussi et surtout dans l’animation du jeu. Chaque ballon qu’il touchait était bonifié, le Wallaby créait du danger dans les lignes adverses. L’Australien était un poison constant pour des Catalans qui le craignaient aux quatre coins du terrain.

Si la charnière avec un Sébastien Tillous-Borde inspiré a su très bien manœuvrer, il est dommage que les trois-quarts rouge et noir n’aient pas réussi à se mettre à la hauteur.

A ce niveau ça ne pardonne pas

Rooney, pourtant bien décalé par son ouvreur, se montrait lent et court peu avant la pause, alors que la cause paraissait entendue. Puis en fin de match, Loamanu toujours bien servi par Giteau oubliait de façon impensable Messina calé le long de la touche. Le un contre deux avortait lamentablement alors que le plus difficile avait été réalisé.

A ce niveau, c’est le genre de fautes qui ne pardonne pas. Le Japonais qui retrouvait le groupe après une longue absence due à son manque de performance n’a pas su saisir la chance offerte. Guère plus de réussite pour l’arrière australien qu’on a connu plus efficace.

Au-delà des défaillances individuelles, on peut malgré tout se réjouir de ces deux nouveaux points pris à l’extérieur. Comme le soulignait avec malice et non sans humour Pierre Mignoni : « Ce quatrième nul, c’est l’équivalent de deux victoires ».

Contre le Stade Français et avec une conquête défaillante, le RCT avait à l’arraché réussi (déjà grâce à Giteau) à ramener deux points. Samedi soir, avec une finition défaillante, Toulon a pris deux nouveaux points sur une formation catalane plus courageuse que talentueuse.

Prendre garde aux entourloupes

En continuant à travailler, les joueurs de Laporte ne peuvent que progresser. La confiance est au rendez-vous. Tous les espoirs sont permis à l’heure où un quart de finale semble promis à Mayol pour peu que les Toulonnais ne commettent pas d’entourloupes au cours des six prochaines journées.

Le staff doit préparer au mieux leurs joueurs qui savent faire preuve de talent par intermittence. L’exigence du haut niveau recherché doit être atteinte d’ici mi-mai si le RCT veut tutoyer les étoiles.

Avec des joueurs de la classe de Giteau (l’association avec Wilkinson gagne à être peaufinée), les Varois ont de belles cartouches à user dans les prochaines semaines. Encore faut-il que les uns et les autres tirent tous ensemble vers le haut.

Avec les prometteurs enjeux à venir, on peut penser que ce RCT printanier, va offrir du bonheur à ses supporters même s’il risque au préalable de se faire sonner les cloches afin que le muguet soit fleuri au moment opportun.

Source: varmatin.com

Publicité

  1. dk_snake 12 mars 2012 at 10h

    C’est dont j’avais peur, que les joueurs en manque de temps de jeu cherchent à tout prix l’exploit individuel…
    Et malheureusement cela nous coute le match…

  2. Dje83 12 mars 2012 at 11h

    Je crois bien qu'on ne reverra pas Loamanu de si tôt…

  3. Georges 12 mars 2012 at 11h

    😳 😳 …les regrets éternels…sont seulement inscrits dans la pierre…." et seule la pierre est innocente !! "…HEGEL…ALLEZ TOULON

  4. Cyril 12 mars 2012 at 11h

    ben la franchement ca me derange plus de voir partir loamanu vu le match qu'il fait!!! Putain énervant de chez énervant, comme rooney mais lui il a su se rattraper…

    c'était risible ce personnalisme!!!!

  5. galinette 12 mars 2012 at 11h

    Il faut dire aussi que Gaby,Missoup, Sanson et à un degré moindre Emmanuelli ont été mauvais.

  6. thierry 12 mars 2012 at 11h

    ce manque de lucidité, c'est un manque évident de jeu. Il ne faut pas jeter aux orties ceux qui nous ont fait rêver il y a quelques temps… on aura besoin de tous ces joueurs pour la fin de saison: 6 matchs de championnat, phases finales (1/4, 1/2 et peut être finale)challenge cup (1/4, 1/2,finale avec comme objectif la victoire)

  7. Fan_Rct 12 mars 2012 at 11h

    Le pauvre Loamanu, il n'a pas joué depuis x match et là il se loupe et prend la foudre de tous le monde parce qu'il sabote un essai…

    Je garde en mémoire les matchs que l'on gagne grâce à lui est sa puissance et à sa combativité qui est exemplaire, ce mec s’envoie sans compter et il est vrai pêche quelque fois par son manque de justesse et de finesse dans le jeux… Mais bon c'est assez incroyable de critiquer un joueur qui a tant donné à malgré à notre club.

    Je pense que dans une équipe il faut avoir deux type de finisseurs, des légers et des puissants, cela permet de s'adapter à différents profils d'adversaires…

    Je préfère un Loamanu à un Marc Andreu qui ne tenait pas la route en défense…

    Loamanu reste un excellent recrutement depuis son arrivée.

    Dommage de saboter cet excellent joueur!!!

  8. cristo83 12 mars 2012 at 17h

    Ne tirons pas sur l'ambulance, Loamanu est un bon gars, dans son registre, il a beaucoup de qualité et je pense que le juger sur ce match serait une erreur, apres on ne peux pas nier qu'il a des lacunes, surtout en defense, avec son gabarit, il devrait exploser son adversaire, et il faut avouer qu'il est souvent a la ramasse…

Comments are closed.