Diaz et Périé, « gros » témoins du RCT
Diaz et Périé, « gros » témoins du RCT
Le vendredi 17 juin 2011 à 17:20 par David Demri
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Deux des anciennes gloires des mêlées rouges et noires, Manu Diaz et Michel Périé, ont été aperçus à la librairie Charlemagne de Toulon en train de dédicacer le livre La Confrérie des gros ».
Reconversion ou coquetterie épistolaire? Rien de cela. Juste quelques mots amicaux glissés aux amoureux de l’ovale et en l’honneur de cette « confrérie des gros », dont notre confrère de L’Equipe, Jean-Christophe Collin, en fait l’éloge dans son dernier ouvrage.
Les deux anciens piliers gauches du RCT, ainsi que Philip Fitzgerald (excusé) ont apporté leur pierre à l’édifice en témoignant de leur sacerdoce. L’occasion était belle, alors, de parler des hommes forts du paquet d’avants toulonnais. Avec accent et gouaille s’il vous plaît!
« Mayol nous galvanisait! »
« À Toulon, le jeu d’avants a toujours été fort. C’était la continuité d’une culture que l’on se transmettait de génération en génération. Notre récompense, c’était la clameur de Mayol sur une mêlée avancée ou relevée. Quand on entendait ça, on était remonté comme des coucous! Cela nous galvanisait! », lâche « Mimi » Périé.
« Je ne suis allée que trois fois au stade pour le voir jouer. Il était toujours en sang. J’avais peur! », témoigne sa maman, venue à la dédicace. « La mienne, la seule fois où elle m’a vu jouer, c’était pas hasard, abonde Manu Diaz. C’était un match de Du-Manoir et pour la première fois, la Fédération expérimentait les changements et j’étais entré en jeu à la mi-temps. Ma mère ne s’y attendait pas. Elle n’est jamais revenue. »
Dur, dur de voir son rejeton s’écharper avec des bandits portant bandeaux… Et pourtant, ils aimaient la castagne, ces fiers à bras du RCT. N’est-ce pas Manu?
« Si la vidéo avait existé, je n’aurais pas beaucoup joué », témoigne-t-il avec humour dans « La confrérie des gros ».
« Enfiler le maillot de Toulon était un honneur, une joie immense. J’avais ça dans les tripes. Pour moi, il était naturel de souffrir. Il ne fallait surtout pas reculer. Alors, aujourd’hui, quand je vois ces pipes qui gagnent 20000 euros par mois, qui ne déblaient pas, qui reculent et qui prennent des coups de concombre, ça me chagrine un peu… », s’emporte le champion de France 1987. « Prendre un cachet d’aspirine, ça ne me plaisait pas beaucoup. Je préférais que ce soit l’autre qui en prenne », insiste-t-il.
« Il ne fallait pas reculer! »
Manu Diaz ne se rend presque plus à Mayol voir son cher « ercété ». Il ne se reconnaît plus dans ce jeu si éloigné de celui qui faisait sa fierté.Le rugby et Toulon ont changé. Pourtant, il partage encore avec tous les joueurs de première ligne de la planète le même secret. Celui de ceux qui mettent la tronche.
De cela, il est question en long, en large et en paroles abondantes dans ce livre référence.
Source: varmatin.com
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"…quand je vois ces pipes qui gagnent 20 000€ par mois…" j'adore! A mon avis c'est du Manu Diaz dans le texte. C'est vrai que ces dernières saisons on a reculé quelques fois. J'espère que ce temps est révolu. Sans oublier que la poussée en mêlée n'est plus la seule corde qu'un première ligne doit avoir à son arc!!! Pour moi domingo est un des meilleurs en france au poste de pilier. Qu'on s'en inspire…
Je trouve ça un peu dommage le coup du "c'était mieux avant"…. On a connu de merveilleuses époques certes, mais on s'est aussi frappé une bonne décennie de disette… Finalement, être déçu de ne pas arriver en demi-finale chaque saison, on aurait bien signé pour ça il y a quelques années.
Et puis, en ce qui concerne la castagne, aujourd'hui avec la vidéo, tu as vite fait de prendre 60 jours…
:)On n'échappe pas à la nostalgie du passé…même si , c'est vrai , on attend du pilar "moderne"…quelque gestuelle dans l'ouvert…no movement no Victory…mais on rendra toujours hommage à l'ancien…" Les pilars ont leurs mots , leur humour et , plus que tout , leurs mystères.Nous les gens d' Ovalie , les aimons d'amour ! " — Daniel Herrero..le Dico amoureux du rugby… —- allez TOULON 🙂
Pas la même époque, on ne peut pas reprocher aux premières lignes actuelles de ne plus pouvoir jouer comme avant (qu'ils le veuillent ou non). Le jeu est plus rapide, les avants touchent aussi les ballons, et la vidéo empêche tout règlement de compte.
Maintenant, on peut réduire ses paroles à l'engagement et à la motivation des joueurs qui gagnent 10 fois plus qu'avant sans se donner ne serait-ce qu'autant sur le terrain. Et là on ne peut que le rejoindre.
Bon après, en terme de première ligne rugueuse et batailleuse, il ne me semble pas que Emmanuelli-Bruno-Kubri, ça fasse rigoler en face.
je crois quand meme qu'il reste une confrerie des 1eres lignes.
La notre au RCT (Emman Bruno LeKube) ne font pas rire.Mais au ST, ASM et dans presque tous les autres clubs du top14, c'est pareil.
Ils sont pris au serieux et respectés. Et c'est normal vu leur niveau d'engagement physique.
autant tu peux arriver sur 1 pied en tatn qu'ailier, et faire illusion, sans risquer ta vie.
Autant en 1ere ligne, ta santé est directement en jeu, si tu n'es pas à 100%, et vigilent !
Bastareaud entre résignation et espoir
http://www.laprovence.com/article/tous-sports/bas…
La force du RCT c'était et ça à toujours était la fibre , la fibre Toulonnaise unique , qui transcendait nos Carrere , Gruarin , Louvet , Champ , Gallion et j'en passe . Des guerriers craint et respecté partout en France , rappeler vous , le " ENCORE UN POUR SALVIAC " ou toutes les équipes visiteuse repartaient de Mayol les valises bien pleines . Oui j'ai la nostalgie de ces temps pas si anciens que ça finalement , peut être qu'avec nos jeunes pousses ?
la critique et facile l'are et difficile
l'. ART !! aussi!! LOL
Je pense que Manu exagère. Le rugby actuel n’a rien à voir aux pratiques de l’époque notamment en mêlée ou quasiment tout était permis.
Devant nous devions rentrer au seul commandement de l’arbitre et mettre la tête à gauche. Le talonneur ne poussait quasiment pas car pour récupérer un ballon sur introduction adverse il pouvait talonner avec le troisième pied alors que son adversaire talonnait avec le quatrième.
Pour mieux y voir, les plus roublards ou ‘calus’ se disputaient la tête en rentrant à droite…
Les piliers jouaient des épaules pour travailler leurs adversaires et quand ils s’écroulaient, ils se faisaient ‘ressemeler’. Les ‘marrons’ et les ‘fourchettes’ étaient fréquents sous la mêlées et presque tolérés pour l’équipe qui recevait, l’arbitre n’avait souvent d’yeux que pour les visiteurs.
Non, devant, rien de comparable avec le rugby actuel. Je sais de quoi je parle j’ai été deux fois radié à vie.
La tenue en mêlée actuellement c’est de la puissance, des reins et surtout du travail, du travail, du travail à l’entrainement.
:)..Bien dit…Galinette…pour la radiation..plutôt que d'avoir soulevé deux morceaux de bois…LOL…tu devais jouer chez nos amis…Corses !!!!!..LOL…ALLEZ TOULON 🙂
Georges, quand TronchonTronchon83 sortira du "lyçée", je lui ferais part de tes remarques amusées et rigolardes sur son passé de winner. Lui, il n'a jamais reculé et quoi qu'en disent les anciens tueurs de la première ligne, les mauvais coups et les vacheries existent encore comme avant, car sinon "Carlito" serait capable d'avancer d'au moins 20cms, ce qui n'a pas été le cas pendant toute la dernière saison…lol.
"Bonbon acidulé.."…laisse venir à moi..les petits enfants…l'attendons de pied ferme..notre ami Tronchon au carré…se câche honteusement derrière ses deux morceaux de bois soulevés..par accident.. !!! LOL…que nous ne l'entendons plus depuis si longtemps !!!!…est plus prompt à…soulever..qqs mousses que quelques boucliers d'antan !!!! CARLITO…no movement no Victory…ALLEZ TOULON 🙂