Didier Lacroix : « Plus l’heure du match approche, moins le président sert à quelque chose »
Didier Lacroix : « Plus l’heure du match approche, moins le président sert à quelque chose »
Le mercredi 25 juin 2025 à 23:52 par David Demri
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Proche de son groupe mais discret quand le match approche, Didier Lacroix s’est confié via Midi Olympique à l’approche de la finale du Top 14 contre l’UBB, programmée samedi soir au Stade de France.
Il explique la façon dont il aborde une finale, en tant que président du Stade-Toulousain :
« Plus l’heure du match approche, moins le président sert à quelque chose. Il faut savoir s’effacer. »
Il évoque avec tendresse un moment partagé avec Thomas Ramos, après un quart européen :
« Il a dit qu’ils voulaient gagner pour moi. Bien sûr que ça m’a touché. Mais ce qui m’importe, c’est qu’ils gagnent pour eux. »
S’il prépare déjà l’avenir du club à long terme, « on parle déjà de 2031 avec Ugo et Jérôme », il savoure aussi les instants simples, comme ces petits matchs de foot improvisés en bord de terrain : « Je crois que j’ai encore une place à prendre l’an prochain. Techniquement, rien ne m’impressionne », sourit-il.
Une finale très attendue, mais sans esprit de revanche
Bordeaux a remporté les trois dernières confrontations entre les deux équipes. Toulouse aborde ce choc avec prudence, mais détermination. « Il y a une revanche à prendre, mais sans esprit de revanche. […] Ce qu’on va affronter, c’est ce qui se fait de mieux. Et je le dis avec le plus profond respect. »
Pour Lacroix, il s’agit avant tout d’un duel entre deux grands clubs qui ont appris de leurs blessures. « Ils ont appris depuis la finale de l’an dernier. Et nous aussi. C’est la nature même des grandes équipes. »
Ramener le Bouclier, une affaire d’identité
Pour le Stade Toulousain, la finale n’est jamais un match comme un autre. C’est une scène où tout se joue à grande vitesse, dans la lumière crue. « Une finale, c’est un match comme un autre sauf que tout va plus vite, que tout se voit davantage. […] J’espère qu’on n’en vaut pas deux, mais qu’on en vaut trois. »
Alors que le club s’apprête à disputer une troisième finale consécutive, Lacroix insiste sur le rôle de l’organisation. « Le rôle des dirigeants n’est pas de prendre la lumière. […] Juste les conditions pour qu’ils soient les plus performants, comme l’a été Romain Ntamack dans les derniers instants en 2023 face à la Rochelle. »
Mais au bout du compte, l’objectif reste immuable. « Ce qu’on veut, c’est sortir notre meilleur rugby. Celui qui nous permettra d’être devant à la dernière minute et de rentrer à la maison avec le Bouclier. Le Brennus, il est chez nous, c’est notre héritage. À nous de continuer à l’honorer. »
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mais oui il peut commander des billets pour Tahiti