Lors d’un entretien accordé à La Provence, le futur manager du Rugby Club Toulonnais, Diego Dominguez a brièvement évoqué le match à venir entre le RCT et le Stade-Frnaçais.

Pour lui, il s’agit d’un match comme un autre. Extrait:

« C’est un match comme un autre. Il faut le gagner. Alors, c’est vrai, le Stade Français, c’est le club de mon coeur. Il m’a accueilli. C’est là que j’ai achevé ma formation et vécu la seconde partie de ma carrière, la meilleure. »

Par ailleurs, le technicien Italo-Argentin rappelle que c’est grâce à Bernard Laporte qu’il a pu rejoindre le RCT. Extrait:

« Sans l’amitié qui nous lie, je n’aurais jamais pu rejoindre le RCT dès à présent afin d’apprendre à connaître pleinement tous les rouages du club et l’effectif. Là, je me sens complètement intégré. Au fil des semaines, je vois ainsi évoluer chaque joueur au quotidien. En participant à la vie du RCT, je peux mieux comprendre l’esprit magnifique que Bernard a donné à ce club, à cette équipe qui a tout gagné depuis quatre saisons. Dans ces conditions, la marge d’erreur quand j’aurai à prendre des décisions, à l’avenir, sera naturellement réduite. C’est important, car il faudra perpétuer les valeurs de ce club et l’oeuvre déjà accomplie. »

Pour l’heure, Diego Dominguez essaye d’apporter à ses futurs joueurs via la tenue d’ateliers. Il souhaite que le passage de témoin entre Bernard et lui se fasse le plus simple possible. Extrait:

« Mon objectif actuel, c’est essayer de voir où je peux être le plus utile. J’encadre certains skills et notamment les séances avec les buteurs en alternance avec Jonny (Wilkinson qui intervient une semaine par mois). J’interviens également dans les décisions collégiales relatives au recrutement de la saison prochaine. Ce n’est pas tout. D’ici au mois de juin, je vais m’entretenir avec chaque joueur à deux reprises au moins. Je veux connaître leur caractère, savoir comment les gars se sentent ici, ce qu’ils attendent du club et de leur métier. J’ai envie de savoir avec qui je vais aller à la guerre et sur qui je peux compter. On a tous besoin d’être à 100 % pour réussir, et ce, à tous les niveaux. Tant sportivement qu’humainement. Dès lors, pour y parvenir, il faut créer un lien très fort entre le coach et les joueurs. Je suis un Latin ! Il faudra que ça marche tout de suite. Du coup, le passage de témoin entre Bernard et moi devra être le plus fluide et le plus simple possible. Dans la continuité. »

Pour conclure, il explique que pour l’heure, le patron c’est Bernard Laporte. Extrait:

« Ce que je vis actuellement est une étape. Le patron, c’est Bernard. Moi, je suis un soldat. D’ailleurs, je l’ai dit à lui et aux joueurs : Bernard a donné une partie de sa vie au RCT et cette saison, il faut encore gagner, car il doit partir de ce club avec au moins un autre titre. C’est notre devoir à tous. »