Drames et affaires en cascade : Découvrez pourquoi Mola parle d’une saison en enfer pour le Stade-Toulousain
Drames et affaires en cascade : Découvrez pourquoi Mola parle d’une saison en enfer pour le Stade-Toulousain
Le lundi 23 juin 2025 à 16:19 par David Demri
19 Commentaires
Publicité
Qualifié une nouvelle fois pour la finale du Top 14, le Stade Toulousain a dû franchir bien des tempêtes cette saison, à en croire les mots forts de son manager Ugo Mola. Derrière les statistiques flatteuses se cache une campagne éprouvante, marquée par les blessures, les drames humains et les secousses en coulisses.
Une traversée du désert que le technicien toulousain n’a pas hésité à qualifier d’« enfer ».
Des blessures en cascade, une équipe diminuée mais toujours debout
Interrogé à la sortie de la demi-finale remportée face à Bayonne (32-25), Mola a tenu à poser les choses : « Mes admirateurs vont encore me reprendre sur le sujet mais on a vécu une saison en enfer. Oui on est meilleure attaque, oui on est meilleure défense, oui on a fait un rugby abouti. Mais on a vécu une saison en enfer. »
Le technicien toulousain n’a pas souhaité s’attarder sur tous les détails, mais son message est limpide : cette saison 2024 n’a ressemblé à aucune autre. « En enfer en termes de blessures, en enfer en termes de situations complexes à gérer… Être en finale de cette saison-là, avec ce qu’il s’est passé, pour plein de raison, c’est la performance d’un groupe qui n’a pas lâché, qui est résilient. »
Et le bilan médical a de quoi donner le vertige : Antoine Dupont blessé à l’hiver, Mauvaka gravement touché au genou fin avril, Ramos, Kinghorn, Capuozzo, Costes… Les absents se sont multipliés dans les moments décisifs. Malgré cela, Toulouse a tenu bon et s’est hissé jusqu’à la dernière marche.
Une saison marquée par des drames humains
Mais au-delà des terrains, c’est surtout la dimension humaine qui a frappé le groupe toulousain. L’été dernier a été marqué par deux événements tragiques : le décès brutal d’Helen Tekori, compagne du pilier Joe Tekori et figure respectée du club, puis la disparition du jeune Medhi Narjissi, 17 ans, emporté par la mer en Afrique du Sud alors qu’il participait à un stage avec le XV de France jeunes. Deux chocs successifs qui ont profondément marqué le vestiaire.
Matthis Lebel l’avait d’ailleurs confié en pleine saison : « Le club a traversé une période très compliquée cet été, cela nous a vite rattrapés et on y pense toujours très fort. »
Le feuilleton Jaminet, une ombre médiatique persistante
Comme si cela ne suffisait pas, le club haut-garonnais a également été secoué par l’affaire du transfert de Melvyn Jaminet. Dévoilée fin janvier, cette transaction a mis en lumière des irrégularités qui ont conduit la LNR à sanctionner Toulouse à hauteur de 1,3 million d’euros. De quoi ajouter une pression supplémentaire sur un groupe déjà éprouvé.
Le groupe n’a jamais rompu
Malgré tout, les joueurs ont tenu bon. Romain Ntamack a confirmé l’analyse de son entraîneur : « Oui, la saison est éprouvante depuis l’été dernier. On a eu pas mal de galères au sein du club et cela s’est enchaîné un peu toute la saison entre les blessés et les affaires extra-sportives. C’est vrai que cela a été assez compliqué mais malgré tout, le groupe a fait toujours front et a su faire face. »
Le demi d’ouverture toulousain, qui a lui-même combattu les douleurs toute la saison, résume l’état d’esprit collectif : « C’est quand même une saison particulière mais si l’issue est belle à la fin du week-end prochain, elle peut être la plus belle qu’on ait jamais vécue. »
Plus qu’un match, la finale contre Bordeaux-Bègles représente pour Toulouse l’opportunité de refermer une saison chaotique sur une note grandiose. Une façon, peut-être, de transformer l’« enfer » en délivrance.
Publicité
19 Commentaires
Premier quasiment de la 1ere à la dernière journée, ils ont quasiment battu le record de point de l’ASM version 2008 (avec une toute autre opposition qu’à l’époque ou 2/3 équipes se battaient pour le Brennus) et ils trouvent le moyen de dire que c’était une saison en enfer. Faut bien toujours pleurer…
Et ils sont en finale…
Quel est le rapport ? Ce n’est pas parce que tu as arrive à tes fins qu’il t’est interdit de dire que ça été difficile. Et puis il y a plus important dans la vie de mola et du stade qu’un titre. Comme la vie d’un gamin mais ça , ça passe au dessus de la tête d’un benêt comme toi Rémy.
Les pleurs c’est pour les disparus, ce serait bien que tu enlèves cette dernière phrase.
Trop dur a comprendre pour un loser du 63
Oui, saison à oublier, même si le bouclier est gagné ça restera une saison noire, ne serait ce que la disparition du jeune Medhi qui restera un drame absolu.
Tout comme tes commentaires ici…. Un drame
T’es le pire de tous l’attardé de mounfaroun
Comment fais-tu pour trouver quelque chose à dire de plus abject que la fois précédente?
HS : La finale GAUDERMEN,entre le R.C.T et LYON s’est t elle déroulée ?
Les pauvres petits chats Toulousains miaulent encore, qualifiés en finale bades par canal + oui vous avez des chances de gagner me di je préfère de doublé
Les pauvres petits chats Toulousains miaulent encore, qualifiés en finale bades par canal + oui vous avez des chances de gagner meme si je préfère de doublé
Il faut quand même rester modeste , il y a 13 autres petits clubs avec qui nous partageons cette compétition et qui rêveraient de faire une saison aussi noire que la nôtre
Ces 13 autres clubs rêveraient de vivre les décès de la femme d’un entraineur / ancien joueur ainsi que d’un jeune espoir du club ? … T’es sûr champion ?
Club Kalimero
tous derrière l UBB !
Nous qui avions cru que nous avions une bonne bande de supers copains à Toulon, on est vachement déçus.
Oh lala! Qu’est-ce que nous sommes malheureux!
Ne pas être ami avec un gars comme mounfaroun, mais que je suis triiiiste.
Ah mince la société écran Pacific Heart a déposé le Bilan ?
moi je mets une piece sur …toulouse