Six ans après avoir été accusé d’agression et de racisme, Eben Etzebeth a enfin livré sa version des faits.

Dans son autobiographie Unlocked, le deuxième ligne sud-africain revient sur l’incident de Langebaan, survenu en 2019, qui avait défrayé la chronique dans son pays.

À l’époque, une altercation avec un groupe de compatriotes de couleur avait conduit la Commission sud-africaine des droits de l’homme à le poursuivre, les prétendues victimes réclamant une indemnisation d’un million de rands.

Si les charges ont été abandonnées en 2021, faute de preuves jugées suffisantes par le directeur des poursuites publiques, l’ancien Toulonnais ne s’était encore jamais exprimé sur cette affaire.

C’est désormais chose faite. Dans son ouvrage, le double champion du monde évoque pour la première fois l’origine de ces heurts, qui auraient éclaté sur le parking d’une boîte de nuit après que sa voiture a été la cible d’une brique.

Etzebeth réfute toute insulte ou attitude raciste :

« Je n’emploie jamais d’insultes racistes. Ce n’est tout simplement pas dans ma nature, même si je suis en colère. Je n’étais pas un Blanc isolé et intolérant qui ne fréquentait jamais les personnes de couleur », assure-t-il, ajoutant que « ses trois meilleurs amis en sélection étaient Siya Kolisi, Tendai ‘Beast’ Mtawarira et Cheslin Kolbe, qui n’étaient pas blancs ».

Par ce témoignage, Etzebeth tente de tourner définitivement la page d’un épisode qui avait terni son image avant la Coupe du monde 2019.

Devenu depuis une figure incontournable du rugby sud-africain et mondial, le colosse des Springboks affirme vouloir se concentrer sur la suite de sa carrière et sur la transmission des valeurs d’unité au sein de son pays.