Le demi-de-mêlée Tom Ecochard va débuter sa 14ème saison au sein de l’USAP.

Le joueur de 32 ans a décidé de rester fidèle à son club de toujours.

Interrogé via L’Indépendant, il a exprimé sa fierté. Extrait:

C’est une fierté. Mais je le vois plutôt comme un privilège, être chanceux d’être là. Je profite de tous les instants et j’espère qu’il me reste encore quelques saisons à faire ! Je suis surtout impatient parce que j’ai fini toute la saison dernière blessé, même si j’avais repris pour le match à La Rochelle. Mais j’étais vraiment diminué et j’ai dû laisser ma place, j’avais trop mal… Du coup, ça fait un petit moment que je n’ai pas joué, donc c’est surtout l’impatience de rejouer que j’ai à l’esprit, plus que le nombre de saisons.

Il rappelle qu’il est rare désormais, de trouver des joueurs qui font carrière dans un seul club. Extrait:

C’est surtout de pouvoir profiter encore des ambiances comme ça, de ce stade en ébullition, de connaître des émotions avec mon club de cœur. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir faire toute sa carrière dans le club dont il est amoureux. J’ai cette chance et ce privilège-là, donc j’essaie d’en profiter au quotidien, de tous les instants et surtout sur le terrain avec les copains.

Questionné sur la saison dernière, il avoue avoir traversé des moments compliqués. Extrait:

J’ai pas mal galéré. J’ai été très peu blessé dans ma carrière, mais là c’est vrai que cette blessure à l’épaule, cette fracture de l’omoplate, ça a été compliqué à traiter. Même quand je pensais pouvoir reprendre, dès que je faisais des mouvements brusques sur le terrain, je prenais des énormes décharges dans le nerf de l’épaule. J’ai été pas mal diminué pendant un moment. Il m’a fallu bien quatre mois au final pour arriver à ne plus avoir de douleur, donc je suis très heureux de revenir sur le terrain.

Il l’affirme : l’USAP doit faire beaucoup mieux cette saison. Extrait:

Sans parler d’objectif en termes de place, il faut faire beaucoup mieux et être plus consistant. Je pense qu’on mérite d’être dans le vrai championnat du Top 14 et de sortir de cette zone d’en bas. Pour ça, il faut s’en donner les moyens et, déjà, bien démarrer. L’objectif, c’est déjà ça : bien démarrer, bien jouer, être conquérant, être plus serein que ce qu’on a été. Je pense que le classement en suivra après. Il y a une énergie folle dans le groupe. Il y a un nouveau centre d’entraînement qu’on attendait depuis des années, qui nous donne un confort au quotidien. Il y a l’arrivée de deux entraîneurs qui sont confirmés (Mathieu Cidre et Nicolas Mas, NDLR), il y a l’arrivée de recrues, il y a un renouveau… Tout ça, ça donne un élan, une positivité et une énergie incroyable.

Selon lui, l’USAP mérite le bonheur. Extrait:

On mérite le bonheur plus que ça. Pour ça, il faut changer nos mentalités. Notamment en commençant bien la saison. Je pense qu’on a axé sur le fait d’être performants dès le début, être focalisés sur nous, sur notre travail. Dès le début, être conquérants et intenses. Il faut qu’on change notre façon de voir le Top 14. Oui, on est le 13e budget, mais il faut peut-être se voir meilleur que ce qu’on est.