Eddie Jones milite fermement en faveur de la R360 !
Eddie Jones milite fermement en faveur de la R360 !
Le mercredi 15 octobre 2025 à 10:47 par David Demri
8 Commentaires
Publicité
Toujours aussi provocateur, Eddie Jones n’a pas perdu son franc-parler.
Dans un entretien accordé au Times, l’ancien sélectionneur de l’Angleterre et de l’Australie a pris tout le monde à contre-pied en apportant son soutien à la ligue dissidente R360, projet privé qui promet de révolutionner le rugby mondial à partir de 2026.
Alors que les fédérations et les ligues nationales montent au créneau contre cette initiative portée par Mike Tindall, Mark Spoors et Stuart Hooper, Jones estime au contraire qu’elle pourrait être salutaire pour l’avenir du rugby.
« Je pense que nous avons besoin de la ligue rebelle R360. Regardez ce que les World Series Cricket ont apporté au cricket. Ils ont transformé ce sport ennuyeux en un jeu passionnant auquel les gens veulent participer. Je pense que c’est en partie le problème du rugby actuellement. »
Le rugby national en difficulté
Dans son analyse, Eddie Jones distingue un rugby international florissant d’un rugby de clubs en crise.
« Partout ailleurs, le sport est vraiment en difficulté, à l’exception de la France avec un Top 14 qui se porte bien grâce à Canal+, et du Japon où les entreprises financent la compétition. »
Pour l’ancien technicien des Wallabies, R360 pourrait offrir un souffle nouveau :
« Il nous faut un niveau de divertissement supérieur, qui attire plus de supporters, plus de sponsors et plus de commercialisation, pour permettre à nos versions plus traditionnelles du rugby de perdurer. »
R360 comble un vide
La ligue rebelle, inspirée du modèle de la Formule 1, prévoit la création de douze franchises (huit masculines et quatre féminines) réparties sur trois continents, avec une saison courte disputée dans des destinations comme Dubaï ou São Paulo.
« Aux États-Unis, il ne reste plus que six équipes en MLR, l’Angleterre n’en compte plus que dix et le Super Rugby est en difficulté. R360 y voit un vide, évidemment. Et je pense que le jeu va devoir passer à des fenêtres internationales alignées. Le football le fait depuis plus longtemps que nous. »
Une vision risquée mais assumée
Soutenant corps et âme le projet “pirate” de Tindall, Eddie Jones voit dans R360 une promesse de modernité là où d’autres y perçoivent une menace pour les championnats nationaux. Car derrière les promesses de glamour et de marketing, ce circuit fermé pourrait aussi affaiblir durablement les compétitions historiques – du Rugby Championship au Tournoi des Six Nations, voire un jour la Coupe du monde.
Fidèle à lui-même, Eddie Jones préfère pourtant voir dans R360 l’avenir du rugby professionnel, quitte à jouer les trouble-fêtes.
Publicité
8 Commentaires
il cherche à se placer pour manager une de ces franchises
il cherche à se placer pour manager une de ces franchises
Eddie Jones, le gars qui s’est fait hier pendant toute la coupe du monde par les supporters australiens (j’étais au match Australie/Fidji ), là il joue contre les choix de la fédé Aussie, mais aussi contre le championnat japonais. Si cette ligue se fait, le risque est important de voir partir les plus gros noms étrangers du championnat japonais, et c’est pas une bonne pub
Huer pas hier !
Il veut une place…. lucrative.
Dire que certaines personnes ne veulent plus de canal plus……
On parle toujours des joueurs qui signeraient (ou pas) dans cette ligue !
Quid des entraineurs ?
Il faudra bien les encadrer et quand on voit les staffs des équipes de rugby, ça fait du monde …….
Il n’y aura pas de joueurs français de haut niveau dans cette compétition.
Il y a déjà trop de match et de compétition.
Peut-être que la R360 peu négocier avec les clubs pour récupérer des joueurs en manque de temps de jeu. Mais dans ce cas, on est loin d’une ligue dissidente ou pirate.