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Elissalde estime que Toulouse n’aura rien à défendre en finale

Elissalde estime que Toulouse n’aura rien à défendre en finale

Le lundi 4 juin 2012 à 21:08 par David Demri

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Sans se focaliser sur le caractère historique des retrouvailles avec Toulon samedi, Jean-Baptiste Elissalde évoque la dernière de joueur de William Servat et se félicite de la saison réussie par Toulouse malgré des vents contraires.

Jean-Baptiste Elissalde, ce sera Toulouse-Toulon en finale samedi. Ça rappelle les années 1980, non ?
J’ai connu le siècle dernier mais je n’ai pas bien analysé les matchs de cette époque. Je pense que ça n’aura rien à voir. C’est surtout historique pour les médias. Pour nous, c’est un match de rugby un peu différent, on prépare le dernier match d’une saison que l’équipe s’est gagnée le droit de disputer. J’espère que les joueurs vont en prendre conscience. On a eu une saison longue et délicate à gérer, avec pas mal de choses assez incroyables qui se sont passées. On va profiter de cette dernière semaine de travail.

Vous étiez-vous davantage préparés à affronter Clermont ?
Je ne pense pas qu’on avait envisagé Clermont, on s’était tous gardé de pronostiquer quoi que ce soit. Je ne trouve pas surprenant que Toulon ait battu Clermont sur ce qu’ils nous ont montré, avec la démonstration qu’on avait pris là-bas il y a un mois (25-22). C’est une équipe performante, qui mérite sa place en finale.

Quels sont les points forts du RCT ?
Ils en ont beaucoup : un gros effectif, de la qualité partout, des joueurs d’exception à certains postes et la première défense du championnat.

Sur quoi axerez-vous votre semaine ?
La récupération, l’analyse de notre adversaire et notre performance du week-end dernier. Il y aura beaucoup de régénération, comme quand on enchaîne des matchs de haut niveau tous les week-ends.

Ce sera votre troisième finale en trois ans. Ça démontre encore la régularité du club au plus haut niveau…
C’est exceptionnel, il ne faut pas banaliser ça. Tout le monde pense que le Stade Toulousain se doit d’être là, mais c’est toujours un exploit et c’est toujours difficile d’y arriver, surtout dans les conditions qu’on a connues cette année. On a vécu quatorze doublons, un entraîneur a dû reprendre l’entraînement (ndlr : suite à la convocation de Jean-Marc Doussain en équipe de France pendant la Coupe du monde après la blessure de David Skrela, Elissalde a repris une licence de joueur), un autre est parti avec l’équipe de France (ndlr : Yannick Bru). On a eu beaucoup de blessures, on a joué avec le sixième ou septième talonneur et on a perdu très vite nos recrues. C’est assez délicat.

« Servat ? Je n’en pourrai plus de le voir la saison prochaine »

En termes d’expérience collective, vous avez l’avantage sur le papier, d’autant que vous défendez votre titre de champion de France…
On ne défend rien. Le titre, on l’aura toujours. On va disputer une finale, on n’a rien à défendre. Les statistiques et l’histoire, c’est bien pour vous. Mais savoir ce qu’il s’est passé 1989, en 1987 ou je ne sais plus quelle année, ça n’a rien à voir avec le sujet d’aujourd’hui.

Cette finale aura-t-elle un parfum particulier, avec les départs de Yannick Bru et William Servat ?
Bien évidemment. J’imagine que ça fait toujours quelque chose de quitter le Stade Toulousain après de nombreuses années. Aux joueurs de leur offrir un départ avec un grand sourire plutôt qu’avec un peu de tristesse samedi soir. Les deux ont à cœur de partir sur une bonne note, même si elle n’est pas trop mauvaise déjà. C’est une saison exceptionnelle.

Avec le départ de William Servat, une page se tourne-t-elle au Stade Toulousain ?
Il ne s’en va pas, il sera avec moi, je n’en pourrai plus de le voir la saison prochaine (sourire). Quand j’ai su que j’allais entraîner, on ne l’a dit à personne par respect pour beaucoup de monde et une personne en particulier. Ça a été annoncé plus tôt pour William, il va profiter de cet instant. J’espère qu’il va donner le meilleur de lui-même, comme il l’a fait ce week-end. L’émotion ne sera que passagère, il va profiter de ses vacances et il va réattaquer une nouvelle aventure la saison prochaine. Même s’il n’aura plus le maillot sur le terrain, il sera encore là avec le groupe. C’est le plus important.

Une finale au Stade de France est-elle idéale pour terminer sa carrière ?
Oui, c’est ce qui m’est arrivé (ndlr : en H Cup contre Biarritz en 2010). Il n’y a que moi qui le savais. C’est plus sympa que de la finir au Stadium en demi-finales. C’est déjà un beau cadeau qu’on s’est fait.

De grandes finales ont marqué l’histoire du championnat. Avez-vous des souvenirs de matchs précis ?
Sincèrement, l’histoire… Je m’occupe de la semaine dernière, des trois semaines avant et de la semaine prochaine. Je ne sais même pas quelles sont les finales historiques. Les finales dont on se souvient, ce sont surtout celles qu’on gagne, ou celles qu’on perd assez largement, comme ça nous arrive aussi. C’est tellement aléatoire, ça se joue sur une décision d’arbitre, un état d’esprit défaillant, une semaine de travail difficile ou des blessures. Ça peut tourner tellement vite. C’est exceptionnel d’être là une deuxième année consécutive.

Source: rugby365.fr

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  1. Maxibrennus 5 juin 2012 at 00h

    L'envie et l'enthousiasme sont cette année à Toulon….ça sent bon 😆

  2. adab 5 juin 2012 at 12h

    il m'est très antipathique…..comme une envie d'y foutre de grande claque dans sa (BIP)ête. ce petit ton hautain et cet air suffisant ne le rende pas agréable. 😈

    Allez toulon !!!!

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