À l’approche de la demi-finale de Champions Cup entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Toulousain, dimanche 4 mai 2025, l’ambiance monte autour de ce duel franco-français qui oppose les deux cadors actuels du Top 14.

Malgré l’absence prolongée d’Antoine Dupont et la perte de Peato Mauvaka pour la saison, Toulouse pourra s’appuyer sur le retour d’Ange Capuozzo pour tenter de déjouer les ambitions girondines.

En revanche, Thomas Ramos ne sera pas de la partie en raison d’une blessure à un mollet.

Pour Émile Ntamack, figure emblématique du Stade et du XV de France, l’UBB est sur la bonne voie.

« Ils se rapprochent. Le parcours de l’UBB, aujourd’hui, est à montrer en exemple. Mais je pense qu’ils se sont forcément inspirés du grand frère, des Toulousains », observe-t-il via Ici Occitanie, rappelant les liens étroits entre les deux clubs, notamment à travers des figures comme Laurent Marty ou Yannick Bru.

Selon lui, « accéder à une finale de Coupe d’Europe, ce serait déjà un pas supplémentaire de franchi » pour Bordeaux après la finale du Top 14 l’an dernier.

Toulouse, toutefois, conserve une longueur d’avance en matière de formation. « La formation, elle existait déjà à notre époque. […] Notre travail consiste à garder cette identité forte de formation et de jeu à la toulousaine, spectaculaire, mais surtout efficace », explique Ntamack, désormais responsable de la filière jeune du club.

Il insiste : « Quand le Stade est champion, c’est tout un territoire qui est champion », soulignant l’importance d’un travail patient et structuré sur la durée.

Et son pronostic ?

Sans surprise, il reste fidèle à ses couleurs : « Même d’une courte tête, j’espère la victoire toulousaine ».