Auteur d’un début de saison délicat, le deuxième ligne international Français Emmanuel Meafou s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre Pau, programmé ce samedi.

Ce-dernier est notamment revenu sur sa saison 2024 / 2025 qui n’a pas été une grande réussite. Extrait:

J’ai traversé une saison dernière compliquée, c’était la première année où je me suis senti dans le dur physiquement et mentalement. C’est dommage de m’être blessé après Clermont, mais je me sens bien cette année. Comme je suis un gros gabarit, le fait d’enchaîner les matchs est bénéfique pour moi. Quand je coupe, ça casse mon rythme. J’ai besoin d’enchaîner pour être meilleur chaque semaine.

Questionné sur les défaites à l’extérieur de Toulouse notamment contre Montpellier et Bayonne, il livre son analyse. Extrait:

On est capable de gagner n’importe où contre n’importe qui, on le sait. C’est juste que mentalement, à l’extérieur, on baisse un peu notre niveau de vigilance… Quand on joue des gros matchs à la maison, c’est plus facile de se concentrer, tout le monde veut les joueurs. Il faut qu’on arrive à switcher à l’extérieur, apporter le même niveau d’exigence entre nous. On en a beaucoup parlé cette semaine. Si on baisse notre niveau d’exigence contre Pau, on prendra le même tarif que lors de nos derniers déplacements.

On ne peut pas être aussi irrégulier. On ne peut pas gagner un championnat comme ça. On est capable de gagner tout le temps. Il reste beaucoup de matchs, c’est fatigant mais il faut retourner au travail car à la fin, c’est le trophée qui compte. Chaque joueur travaille différemment, mais collectivement, on doit se convaincre de réaliser ce switch à l’extérieur. Jouer toutes les semaines, ça peut impliquer une routine, à force d’enchaîner les matchs et les entraînements. Mais il faut qu’on recommence à aborder chaque match comme si c’était une finale.

Dans la foulée, il explique désormais se sentir bien et vouloir enfin lancer sa saison avec Toulouse. Extrait:

Je suis dans une bonne période, je me sens bien mentalement. La saison dernière, je me suis parfois mis beaucoup de pression, et j’ai pris moins de plaisir à jouer avec mes potes qu’avant. Après un mauvais match, je me prenais la tête, quand je ne me blessais pas…

Là, je reprends du plaisir. Il y a des gens qui ont un travail bien plus difficile que moi, alors je me suis concentré sur le fait de reprendre du plaisir. Je travaille aussi un peu mentalement, en me répétant des mots-clés pour rester concentré sur mes objectifs individuels. Ça me permet de rester bien dans ma tête, même après des mauvaises performances.