En pleine reconstruction, la compagne de Josaia Raisuqe se lance dans un projet : « Le matin de sa mort, sur les rails, je lui ai promis de… »
En pleine reconstruction, la compagne de Josaia Raisuqe se lance dans un projet : « Le matin de sa mort, sur les rails, je lui ai promis de… »
Le mardi 5 août 2025 à 9:21 par David Demri
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Le trois-quarts Castrais Josaia Raisuqe est tragiquement décédé le 8 mai dernier.
Percuté par un train sur un passage à niveau, le joueur du CO n’a pas survécu au terrible choc. Il est mort sur le coup, dans sa voiture.
Cette semaine, le journal La Dépêche est allé à la rencontre de sa compagne : Ilona Valette.
Celle-ci a débuté sa reconstruction du côté de Lucu, le village de Josaia, aux Fidji.
Elle indique craindre son retour en France. Extrait:
« Je redoute le retour en France. Ici, il y a Jo partout autour de moi. Il m’a appris à sortir du métro-boulot-dodo. Il faut vivre à la Josaia, et la vie paraît plus belle. »
Son idée pour continuer de faire vivre Josaia Raisuqe ? Lancer une marque de vêtements imaginée avec son compagnon, avant le drame. Extrait:
« Tout est prêt. Il a choisi jusqu’aux détails. Le site ouvrira le 8 mai prochain, un an après sa mort. Il m’a toujours soutenue, et toujours fait en sorte que j’arrive à atteindre tous mes objectifs de vie, alors je ferai en sorte de réaliser tous ses projets, ses rêves, jusqu’au dernier. »
Elle précise lui avoir fait une promesse, le matin du drame, sur les rails. Extrait:
« On n’a pas eu d’enfant, alors je me dis que c’est à moi de faire vivre ses rêves. Le matin de sa mort, sur les rails, je lui ai promis de continuer à le faire vivre à travers nos projets. Et je tiendrai parole. »
Dans la foulée, elle affirme que les cinq premiers jours suivant le décès de Josaia ont été les plus durs à surmonter. Extrait:
« Les cinq premiers jours ont été les plus durs. Mais à partir du moment où j’ai pu aller voir Josaia, quelque chose s’est apaisé en moi.
Heureusement que le Castres Olympique, son agent, ma famille et nos amis étaient là. Ils ont tout pris en charge pour moi. Grâce à eux, j’ai pu rester concentrée sur l’essentiel : profiter de Josaia jusqu’au bout. »
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Deux belles personnes
Et bien une belle leçon de vie et de courage.
Bravo Mme et Josaia doit être bien fier de vous où il se trouve.
Eric
Pilou Pilou