Enfin rétabli, Maxime Lucu raconte sa longue indisponibilité !
Enfin rétabli, Maxime Lucu raconte sa longue indisponibilité !
Le vendredi 24 octobre 2025 à 15:45 par David Demri
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Le demi-de-mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles, Maxime Lucu va faire son grand retour à la compétition, ce samedi contre Bayonne.
Remis de sa blessure à une main, le Bordelais a été annoncé apte.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a exprimé son excitation de pouvoir enfin rejouer au rugby. Extrait:
Forcément, il y a beaucoup d’excitation. J’attendais ce moment de retrouver le terrain depuis un petit moment. C’est toujours difficile d’être à l’écart, même si on y prend aussi du positif à se régénérer, à travailler différemment et surtout physiquement, ce qui n’est pas forcément possible quand on fait des saisons à plus de 30 matchs. Donc, beaucoup d’excitation et d’attente aussi de retrouver le groupe, l’adrénaline du vestiaire, du couloir et surtout un match à tension et à pression, c’est ça qui me manque un petit peu.
Il ne le cache pas : cette blessure a été difficile à gérer sur le plan personnel. Extrait:
Sur le début du mois de septembre, j’avais toujours envie de faire une préparation physique et ensuite de jouer des matchs tous les week-ends. Mais c’est vrai qu’après, en prenant du recul, en se reposant un peu, en travaillant, comme je disais précédemment, un peu différemment sur mon état physique, ça m’a permis de voir d’autres choses, notamment en musculation et sur la puissance. Il est vrai que c’est plutôt positif parce que pendant une saison, notamment quand on a que quatre semaines de préparation physique l’été, c’est difficile de faire certaines choses, notamment de la vitesse, des renforcements sur certains aspects du corps. Donc, on s’est pas mal attelé à ça et ça m’a permis de vivre un début de saison un peu différent de ce que j’ai pu vivre les années précédentes.
Il explique comment il a géré cette longue période d’indisponibilité. Extrait:
Déjà, pas mal de repos parce qu’il a fallu encaisser la chirurgie, donc il a fallu bien cicatriser tout ça. Il y a eu cette phase d’attente qui a été un peu difficile parce que parfois on a envie de faire plein de choses, sachant qu’on a les jambes libres et qu’on a juste un poignet bloqué. Mais il a fallu patienter donc travailler mentalement. Et après, physiquement quand j’ai pu travailler avec Thibault, c’est plus l’aspect vitesse que nous avons soigné, et l’aspect puissance aussi, des choses que l’on peut retrouver dans le jeu des demis de mêlées, notamment autour des rucks, où il faut beaucoup accélérer, beaucoup décélérer.
On a fait un peu moins de physique long, comme on pouvait faire en préparation physique. Parce que je sortais déjà de quatre semaines de préparation où on avait très bien bossé. Et là, il fallait juste améliorer certains aspects qui ne sont pas forcément mes points forts. Donc on a beaucoup travaillé dessus, ça a été difficile. Ainsi, on a pu prioriser ça plutôt que faire du physique long, bête et méchant.
Il explique également qu’il a été difficile pour lui de regarder depuis l’extérieur les défaites de son équipe. Extrait:
Oui forcément, parce qu’on a envie d’être avec le groupe, de les aider, de traverser ces moments-là avec eux. C’est toujours difficile d’être à l’extérieur mais d’un autre côté, c’est aussi trop facile de pouvoir pointer du doigt certaines choses. Il ne faut pas tomber là-dedans. Au contraire, j’avais envie de traverser ce moment-là avec eux, de les aider. Donc je n’étais pas forcément très loin, mais c’est sûr que sur le terrain, je n’y étais pas, que ce soit à l’entraînement ou sur les matchs. Donc, je tâchais de les accompagner là-dedans, pour voir ce qui pouvait mieux fonctionner dans les semaines à venir. Et je pense que la réponse de la semaine dernière à Perpignan a été celle qu’on voulait voir depuis le début de la semaine, même si tout n’a pas été parfait. Mais du moins, dans l’état d’esprit, on a été plus que présents.
Pour résumer oui, traverser ce petit moment-là fut forcément difficile. Mais on s’est pas mal serré les coudes, notamment avec certains qui étaient blessés, et puis j’ai essayé d’aider à propos des petits détails qu’on pouvait apporter sur certains aspects et essayer aussi de leur montrer qu’on était là pour eux. On a traversé ça du mieux possible. Parfois ça a marché, d’autres fois non. Il faut maintenant espérer continuer dans le bon chemin et avancer pour que l’équipe progresse de semaine en semaine.
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