Esteban Abadie révèle ce que lui a demandé Fabien Galthié pour le match contre les Blacks !
Esteban Abadie révèle ce que lui a demandé Fabien Galthié pour le match contre les Blacks !
Le mercredi 9 juillet 2025 à 14:50 par David Demri
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Un an et demi après avoir connu sa première sélection, Esteban Abadie s’apprête à revêtir à nouveau le maillot frappé du coq pour affronter les légendaires All Blacks, samedi à Wellington. Un moment fort pour le troisième-ligne, qui découvrira le poste de numéro 8 à l’international, dans un contexte aussi intense qu’inédit.
Le troisième ligne Toulonnais s’est longuement confié via Midi Olympique :
« C’est ma deuxième sélection mais la première remonte un peu. C’était lors de l’avant-dernier Tournoi des 6 Nations, contre l’Italie. Cela s’était soldé par un match nul, ça avait été assez compliqué. Disons que je ressens du bon stress, mais surtout de l’excitation et de la fierté. »
Avec des conditions annoncées humides et venteuses, le défi s’annonce rugueux, d’autant plus que les Néo-Zélandais veulent laver l’affront du premier test. « On s’attend vraiment à un match difficile. Je pense qu’il n’y aura plus cet effet de surprise vis-à-vis du groupe qu’on a annoncé. »
Titularisé en numéro 8, un poste inhabituel pour lui, Abadie s’efforce d’aborder ce challenge avec lucidité. « Simplement d’être moi-même. Je vais être repositionné à un poste auquel je n’ai pas forcément l’habitude de jouer. Fabien m’a juste dit de jouer avec mes qualités. Il m’a dit que, dans le rugby moderne, tout le monde joue un peu à différents postes. C’est sûr que je n’ai pas le profil d’un 8 perforateur, à mettre des percussions à tout le monde, mais je vais jouer avec mes qualités, que ce soit en touche, sur la vitesse ou l’abattage au niveau défensif et offensif. »
Face à une sélection tricolore très jeune, peu capée, le troisième-ligne reconnaît l’inconnu, mais aussi les forces du groupe : « La plupart des joueurs n’ont pas l’habitude du niveau international. Mais on a la chance d’évoluer dans un championnat qui est peut-être le meilleur au monde. Là, ce sera un cran au-dessus. »
Le temps de préparation, lui, reste très limité : « C’est quand même très court. Voilà, on a un groupe de 42 joueurs et les cinq finalistes sont arrivés un peu tard. Mais certains font partie du projet France depuis quelques années. »
Dans ce contexte, la cohésion devient une arme précieuse. « Le rugby, ce n’est pas que sur le terrain. C’est aussi en-dehors et on a un groupe qui vit très bien. »
Mais c’est surtout la perspective d’un face-à-face avec Ardie Savea qui le fait vibrer : « Franchement, ça fait rêver de jouer contre des joueurs pareils. Face à lui, tu as envie de te sublimer. » Avant de conclure avec lucidité : « Clairement, notre objectif, c’est de gagner. Et, si on gagne, c’est parce qu’on aura fait un match parfait. »
Un choc sous tension pour les Bleus à Wellington
Le XV de France aborde son deuxième test face à la Nouvelle-Zélande avec un effectif largement remanié, et un XV de départ à la moyenne de sélections particulièrement basse. Avec seulement cinq jours de préparation collective, l’enjeu est immense : rivaliser physiquement et techniquement avec un adversaire revanchard, dans un stade bouillant et sous une météo capricieuse.
Les choix du staff, assumés mais risqués, visent autant à préserver certains cadres qu’à jauger de nouvelles forces en vue du troisième test à Hamilton. Le repositionnement d’Abadie, la titularisation de jeunes talents comme Brennan, Barassi ou Barré, et l’absence de figures comme Fickou, rendent ce deuxième acte incertain… mais passionnant.
Face aux All Blacks, les Bleus n’ont pas le droit à l’erreur. Seule une prestation sans fausse note pourra leur permettre d’espérer.
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