Le troisième ligne emblématique de Clermont, Fritz Lee s’est gravement blessé au mois d’avril dernier.

Victime d’une fracture du tibia-péroné de la jambe gauche lors d’un match de Champions Cup contre Northampton, le solide joueur Clermontois a été contraint de mettre un terme à sa saison.

Pire encore : le joueur de 36 ans – qui ne sera pas conservé par l’ASM en fin de saison – pourrait également avoir mis un terme à sa carrière.

Interrogé via L’équipe ce mercredi, Fritz Lee est revenu sur cette terrible blessure qui a mis un terme prématuré à sa saison.

Il affirme que sa convalescence se passe très bien. Extrait:

Franchement, ça va. Les deux premières semaines étaient assez tranquilles. Je ne pouvais rien faire. À partir de la troisième, j’ai pu travailler un peu la mobilité et essayer de marcher avec les béquilles.

On va maintenant monter l’intensité. J’avais un peu mal au genou (il nous montre sa cicatrice) car ils (les chirurgiens) sont passés par là pour me mettre une plaque avec deux vis en haut et deux vis en bas.

Va-t-il finalement pouvoir rejouer avec Clermont avant la fin de la saison ?

Fritz Lee évoque un véritable miracle, mais une très petite opportunité existe. Extrait :

J’ai besoin de deux ou trois mois après ma blessure pour bien revenir. C’est donc un peu court normalement. À 99 %, c’est fini. J’ai besoin d’un miracle. Il y a encore une toute petite possibilité, surtout si on va en demi-finales ou en finale (de Top 14, l’ASM est 6e du classement à quatre journées de la fin)…

Je vais essayer de motiver les mecs pour aller le plus loin possible. (Rire.) Mais ça dépendra aussi de mon corps, s’il accepte bien la rééducation. Je croise les doigts.

Il ne cache pas avoir été très affecté par cette blessure. Extrait:

C’est dur forcément. Je savais que c’était ma dernière année à Clermont. Et la seule chose qui pouvait m’empêcher de jouer un ultime match au Michelin c’était de me blesser. Ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps…

Je suis un grand croyant, tout se passe pour une raison précise. J’accepte mon destin. Si tu ne le fais pas, tu deviens presque dépressif, car tu en veux toujours plus. Je dois être fort mentalement.