Étude : Le risque de développer une maladie dégénérative dite « Motoneurone » serait 15 fois plus élevé chez les rugbymen

Étude : Le risque de développer une maladie dégénérative dite « Motoneurone » serait 15 fois plus élevé chez les rugbymen

5 octobre 2022 - 9:58

10 Commentaires

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Selon une étude, publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry et relayée par Sud Ouest, les anciens joueurs internationaux de rugby ont de forts risques de développer des maladies neurodégénératives.

Le risque de développer la maladie de Parkinson serait par exemple trois fois plus élevé pour les anciens internationaux que pour la population normale. Un risque qui serait multiplié par quinze si l’on regarde la maladie dégénérative du motoneurone.

Point notable : le poste auquel évoluait le joueur lors de sa carrière ne semble pas avoir d’incidence sur le risque de maladie neurodégénérative.

L’étude a porté sur 412 anciens internationaux écossais de rugby. Elle fait notamment suite à la plainte de trois anciens joueurs Irlandais, qui ont porté plainte contre leur Fédération, les accusant de ne pas avoir protégé correctement la santé des joueurs.

Willie Stewart, qui a dirigé l’équipe de recherche conseille d’écourter les saisons, de diminuer le nombre de matchs et de réduire les contacts à l’entraînement à l’image du football américain.

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10 Commentaires

  1. SpidermanduRCT 5 octobre 2022 at 10h- Répondre

    On ne les remerciera jamais assez pour les sacrifices qu’ils font pour nous faire vibrer. Le port d’un casque ne change rien au risque ?

    • Name 5 octobre 2022 at 10h- Répondre

      Non, ça l’aggrave. Cf : les nombreuses études faites dans le Foot U.S.

    • Le Moulinon 5 octobre 2022 at 10h- Répondre

      Des études montrent que plus il y a de protections dont casques, plus les impacts sont violents. Et donc le choc du cerveau contre la boîte crânienne devient encore plus important.

  2. Gazout 5 octobre 2022 at 10h- Répondre

    avec les plaintes déposées contre Word rugby
    En rajoutant les résultats d étude on va tout droit vers le football américain

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  3. BakkiesTheBest 5 octobre 2022 at 11h- Répondre

    Non mais nous on fait l’inverse… De plus en plus de matchs et de compétition… Et encore on ne parle pas des blessures en général, de plus en plus récurrentes, et particulièrement en ce début de saison !

    Les joueurs doivent réagir, car les instances ne voient que les rentrées de blé…

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  4. MarVivo 5 octobre 2022 at 12h- Répondre

    On ne pourra pas supprimer les risques sans dénaturer ce sport mais il reste encore beaucoup a faire et pas que chez les pro…

    -Encore trop de déblayages dangereux

    -Trop d’actes dangereux sans faire exprès (il faut faire exprès de faire attention, même s’il faut conserver une graduation dans la sanction selon l’intentionalité, le manque de maitrise doit être sanctionné)

    -Les mêlés pourraient être constituer entièrement avant la pousser

    -Catégorie de poids chez les jeunes (idem NZ)

    -Formation obligatoire des entraineurs (toutes catégories) : les commotions chez les jeunes ne sont pas les plus fréquentes mais sont les plus graves. Certains entraineurs sont inconscients ou mal formés et ne sortent pas un gamin après une commotion. La gravité d’une 2ème commotion est exponentielle. Tous signes de perturbation neurologique (groggy, vision, touché, confusion mentale etc…) doit aboutir à l’arrêt de jouer (c’est encore loin d’être systématique)

  5. Scardel 5 octobre 2022 at 12h- Répondre

    Non, le casque ne permet que d’éviter les coupures et les oreilles en chou-fleur

  6. Patrick 5 octobre 2022 at 17h- Répondre

    Risque du terrain évidemment… mais le pourcentage augmente aussi avec les stupéfiants, les substances chimiques de muscu et l alcool…

  7. rugbyx 5 octobre 2022 at 18h- Répondre

    d’un autre côté, bcp ont pas de cerveaux…

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  8. Albert 83 5 octobre 2022 at 23h- Répondre

    J ai croisé pas mal de mononeurones aussi dans ce. milieu. Cruelle maladie . ..