Interrogé par Var-matin, le nouveau pilier du Rugby Club Toulonnais, Fabien Barcella a expliqué que son arrivée au RCT était synonyme d’un nouveau départ pour lui.

Il avoue arriver à Toulon sur la pointe des pieds. Extrait:

« C’est un nouveau départ, une page se tourne pour moi après six années passées à Biarritz. Je suis dans un état d’esprit d’un petit nouveau qui débarque dans un nouveau club et prestigieux club qui a fait le doublé surtout. J’arrive sur la pointe des pieds avec l’envie de travailler et d’essayer de me hisser au niveau de ces grands joueurs. »

Questionné à propos des performances du RCT la saison dernière, l’ancien Biarrot affirme avoir été impressionné par le niveau de jeu des Toulonnais. Extrait:

« Toulon a impressionné durant tout le championnat. Ils ont eu un passage à vide sur le milieu mais tout le monde savait qu’ils allaient se remettre dans le droit chemin. J’ai été impressionné sur cette sensation de puissance qu’ils ont eu lors les phases finales et on n’a pas eu l’impression que les autres équipes ont existé. Ce doublé est mérité, il n’y a rien à dire. »

Par ailleurs, Fabien Barcella est conscient qu’il devra batailler pour gagner sa place étant donné la grosse concurrence qui l’attend à son poste. Extrait:

« Il y aura une féroce concurrence avec Alexandre Ménini qui est international, Xavier Chiocci qui fait une saison monstrueuse, Florian Fresia aussi qui a fait une saison énorme notamment en H-Cup. Il ne faut pas oublier Sheridan, qui peut-être, sera là. Il y a une très très grosse concurrence et je vais essayer de travailler pour me hisser à leur niveau au moins, ce qui sera peut-être difficile. Je reviens de très très loin et je viens ici pour travailler très très dur et sans rien revendiquer. »

Interrogé sur l’ambiance du Stade Mayol, Fabien Barcella avoue avoir hâte de connaître la traversée des joueurs et explique que cela doit être assez « bandant ». Extrait:

« L’ambiance de ce stade est assez exceptionnelle. Dans tous les stades de France, il n’y a pas une ferveur pour les adversaires. Là, on est accueillis et applaudis par les supporters de Toulon qui sont là une heure et demi avant le coup d’envoi du match. Je n’ai vu cela nul part ailleurs. Donc forcément ça motive, ça frappe et ça marque. J’ai hâte de faire cette traversée et de découvrir l’ambiance de Mayol. C’est un stade mythique, il faut le reconnaître et les équipes craignent énormément leur déplacement à Mayol. Ça doit être assez bandant. »

Pour conclure, il évoque l’esprit combatif des joueurs du RCT, et rappelle l’époque de Diaz, Louvet ou encore Champ. Extrait:

« Vu l’histoire du club et les glorieux anciens avec Champ et Diaz, il y a cette culture du combat qui prédomine, avec Orsoni, De Rougemont, Louvet… ce sont quand même des joueurs qui étaient réputés pour leur dureté. C’était des joueurs assez rudes et jouer à Toulon à l’époque c’était synonyme de prendre une branlée et se faire marcher dessus. Ces valeurs de combats, je pense que c’est l’emprunte du club même si le rugby a évolué et qu’on est devenu professionnel. »