Le manager du Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié s’est présenté en conférence de presse ce jeudi après-midi pour évoquer divers sujets.

Questionné au sujet de la défaite de l’équipe contre Oyonnax le week-end dernier, le coach Varois avoue que des erreurs ont été réalisées dans le coaching. Mais il n’est en colère envers personne. Il rappelle que l’erreur est humaine. Extrait:

« L’erreur est humaine, ce sont des choses qui arrivent. On est dans un job où nous devons prendre des décisions en permanence et parfois on peut se tromper lors des décisions que l’on prend. A La Rochelle je décide de changer la charnière à la mi-temps et ça marche. Mais si jamais le 9 et le 10 se blessent, je n’ai plus de charnière pour la seconde mi-temps et c’est une catastrophe. On prend des risques par moment. En 2007 avec le Stade-Français on n’était pas dans le match et à la mi-temps je change sept joueurs. Au final on a gagné. Il faut savoir prendre des risques. Contre Oyonnax, il y a des choix qui ont été compliqués à faire puisque vous savez qu’on avait un seul droitier de valide et en seconde ligne on avait des blessés également. Là, effectivement, les décisions ne nous ont pas permis de conclure le match en notre faveur. Il y a les décisions mais il y a aussi des aléas comme les plaquages manqués sur la dernière actions. Cela fait partie du jeu. On perdra d’autres matches et on en gagnera d’autres. Je peux comprendre que l’on soit déçu, mais l’équipe est deuxième au classement britannique. »

Concernant la volonté de son président Mourad Boudjellal d’annuler l’avion du retour, Fabien Galthié précise ne pas vouloir revenir là-dessus. Extrait:

« L’histoire du bus ? Je ne vais pas revenir là-dessus, je pense que ça a fait du buzz, c’est bien. Mais je n’étais pas là et c’était un moment difficile à vivre pour tout le monde. Je ne veux pas revenir là-dessus. Allez voir les joueurs et parlez-en avec eux. Mais le travail que l’on essaie de faire, c’est de préparer le match, essayer de mieux manager l’équipe, de retrouver les joueurs disponibles et les plus frais possibles. On veut essayer d’avancer. On travaille depuis le 15 juin donc ça fait plus de neuf mois que l’on travaille énormément. On ne va pas lâcher. On m’aurait dit en juillet, qu’avec tous ces changements qu’en fin mars on serait second au classement britannique et qualifié en Coupe d’Europe, j’aurais pris. Il y a mieux, mais j’aurais pris. »