Fin de carrière ou ultime contrat ? Maxime Mermoz sort du silence

Fin de carrière ou ultime contrat ? Maxime Mermoz sort du silence

5 juin 2020 - 11:08

3 Commentaires

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En fin de contrat avec le Stade-Toulousain au mois de juin prochain, le trois-quarts centre Maxime Mermoz ne sera pas conservé par le staff du club de la Ville Rose.

A 34 ans, Maxime Mermoz ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir. Va-t-il mettre un terme à sa carrière sportive ? Va-t-il se lancer dans un ultime challenge sportif ?

Interrogé via RMC Sport, l’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais a fait un point sur sa situation.

Dans un premier temps, il laisse entendre avoir des opportunités à l’étranger, au Japon ou aux Etats-Unis. Extrait:

« J’ai des discussions pour continuer la saison prochaine, mais peut-être à partir du mois de décembre ou janvier à l’étranger (au Japon ou aux Etats-Unis). Mais vu qu’il n’y a rien de sûr, je profite de ces moments-là pour m’éclater. J’ai eu la chance de connaitre de beaux moments. J’ai envie de continuer en tant que joueur mais plus encore. On fera peut-être le point dans six mois. Je ne sais pas encore. (Rire) Je ne peux pas vous dire oui ou non car même moi je ne sais pas. Je me sens bien. Je me laisse toutes les options. Quand je regarde les crampons, j’ai envie de les remettre. »

Il reste conscient que de nombreux joueurs risquent de ne pas retrouver de club durant cette crise financière. Pour sa part, il préfère accepter les événements. Extrait:

« Les clubs ont des choix à faire, financiers ou sportifs. Avec cette période, je n’ose pas imaginer le nombre de joueur qui vont se retrouver sur le carreau et qui vont être obligés de jouer au niveau inférieur. Dans la vie, il faut accepter les événements comme ils viennent. Là où les gens vont voir quelque chose de négatif, moi j’ai envie de voir cela comme une belle opportunité. Et pour l’instant, je suis justement en train de la saisir. Il n’y a rien de grave. Le plus important, c’est que les clubs retrouvent des finances saines pour se reconcentrer sur le sportif. »

Maxime Mermoz rajoute ne pas se buter à chercher un club coûte que coûte. Il précise ne pas être à plaindre et avoir vécu déjà de très belles aventures dans le rugby. Extrait:

« Quand je suis rentré en France après avoir joué en Angleterre (ndlr: à Leicester et Newcastle), je ne m’étais pas dit que je devais absolument retrouver un club. Si j’avais dû arrêter, j’aurais arrêté même si un an et demi avant j’étais encore en équipe de France. Je ne m’attache pas à ça et je ne suis pas à plaindre. J’ai suivi la carrière de certains joueurs qui étaient au top niveau et qui dont dû arrêter le rugby sur une blessure à 27 ans. J’arrive à 34 ans. Depuis mes 15 ans et mon arrivée à Toulouse, j’ai quasiment fait des finales tous les ans. »

Mais en attendant, il se concentre pleinement sur son nouveau projet professionnel. Extrait:

« J’ai profité de cette période du coronavirus et du confinement pour me consacrer à plein temps à mon activité qui est la mienne aujourd’hui, étant donné que mon contrat s’arrête à la fin du mois au Stade Toulousain. J’en ai donc profité pour faire cette transition. A travers une solution que j’ai mise en place, je peux évoluer dans tous les domaines, tous les milieux. Et je trouve des solutions pour tout le monde, que ce soit des solutions financières, des solutions d’organisation et de projet à réaliser. Je peux aider les particuliers et les entreprises de diverses manières. C’est difficile à expliquer. »

Tout en restant toujours très vague, Maxime Mermoz explique apporter son aide à des entreprises ou des particuliers qui ont des problématiques à résoudre. Extrait:

« Je crée ou je développe cinq à quinze projets du matin au soir. En ce moment, je dors entre quatre et six heures par nuit. N’importe quelle personne ou entreprise a des besoins ou des problèmes à régler, matériels, financiers ou de communication. Et moi, j’analyse très, très rapidement les besoins et j’arrive à créer deux, trois quatre solutions ou plus. »

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3 Commentaires

  1. Captain Swing 5 juin 2020 à 21h- Répondre

    Plastique (dans tous les sens du mot) Mermoz nous le dit… ça plane pour moi, moi, moi, moi, moi…

  2. Son ancien club d’Epinal lui tend les bras !

  3. Jeje83 7 juin 2020 à 05h- Répondre

    Il est chelou parfois le Maxime! Difficile à suivre ou à comprendre ! Rien que son histoire d aider des etps