À deux jours du choc entre le Stade Toulousain et l’Aviron Bayonnais, programmé ce vendredi soir à 21h05 au Groupama Stadium de Décines, l’organisation se heurte à une réalité inattendue : 1 000 billets initialement réservés aux clubs n’ont pas trouvé preneur selon Midi Olympique.

Dans le détail, l’Aviron Bayonnais a restitué 800 places, contre 200 pour le Stade Toulousain, alors que chaque club demi-finaliste avait reçu un quota de 2 450 billets de la part de la Ligue Nationale de Rugby. Ces tickets vont donc être remis en vente dans les prochaines heures, à disposition du grand public.

Un créneau horaire peu favorable aux supporters

Si l’affiche promet du spectacle sur le terrain, l’organisation du match, elle, interroge. Programmé un vendredi soir à 21h05, ce rendez-vous rend l’accès compliqué pour de nombreux supporters, notamment ceux venant de Bayonne ou de Toulouse.

Avec plus de sept heures de route depuis la Côte basque, et près de six heures depuis la Ville rose, difficile pour les travailleurs de faire l’aller-retour sans poser au minimum un jour de congé. La date et l’heure du match apparaissent comme un frein évident à la mobilisation massive des fans, en particulier ceux de l’Aviron, qui ont majoritairement renoncé au déplacement.

Lyon, place forte du rugby en juin

Ce week-end, la capitale des Gaules accueille pour la deuxième fois les demi-finales du Top 14, après l’édition 2018 qui avait vu Montpellier et Castres l’emporter face respectivement à Lyon et au Racing 92. Le Groupama Stadium, enceinte de l’Olympique Lyonnais, devrait tout de même vibrer au rythme de l’ovalie, même si certaines tribunes pourraient sonner creux en raison de cette logistique complexe.

À noter que le stade lyonnais accueillera également un autre grand rendez-vous du rugby dans les années à venir : les finales de la Champions Cup et de la Challenge Cup sont déjà programmées ici en 2027.

Alors que le rugby français est en pleine effervescence, cette situation rappelle qu’un équilibre reste à trouver entre spectacle, accessibilité et réalité logistique pour ne pas laisser les tribunes à moitié pleines, même lors des plus grandes affiches.