Flood, dans l’ombre de « Wilko »

Flood, dans l’ombre de « Wilko »

5 octobre 2011 - 20:07

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Titulaire lors du dernier Tournoi des VI Nations, Toby Flood a perdu sa place au profit de Jonny Wilkinson depuis le début du Mondial. Mais la blessure du Toulonnais pourrait redistribuer les cartes pour le quart contre la France.
L’Angleterre retient son souffle. A quelques heures de l’annonce du XV de la Rose pour défier la France en quarts de finale de la Coupe du monde samedi, la participation de Jonny Wilkinson à ce « Crunch » est encore loin d’être acquise. Touché à un coude à cinq minutes du coup de sifflet final contre l’Ecosse la semaine passée, l’ouvreur toulonnais est incertain, même si les derniers échos venus de Nouvelle-Zélande sont positifs. En cas de forfait, Toby Flood (26 ans, 45 sélections) serait titulaire en charnière. Cette perspective n’effraie pas le principal intéressé. « C’est exaltant mais je ne vais pas m’emballer, a expliqué le joueur de Leicester en conférence de presse mercredi. Je vais juste faire comme d’habitude. La situation est plutôt intéressante pour moi. Vous ne souhaitez jamais de blessure à qui que ce soit et je suis certain qu’il sera vite rétabli. Son bras semble être OK et il est satisfait. » Poussé sur le banc par le héros du titre mondial en 2003, il était pourtant parti avec une longueur d’avance dans l’esprit du sélectionneur au départ de la préparation.
Convaincant avec les Tigers, finaliste du championnat avec son club la saison dernière, Flood enchaînait les performances de haut niveau avec le maillot de l’équipe nationale. Il avait aussi profité des tergiversations de Wilkinson, coincé entre un club peu enclin à le lâcher pour participer aux rassemblements et ses nombreux pépins physiques ces dernières années, pour s’installer comme un cadre de cette équipe. Il était encore un titulaire indiscutable pendant le dernier Tournoi des VI Nations, remporté par l’Angleterre. Mais la roue a tourné durant les test-matchs estivaux, au cours desquels « Wilko » a imposé son expérience et sa science du jeu pour récupérer son dû. Flood, qui n’a débuté qu’une rencontre depuis le début de la compétition (contre la Géorgie), doit désormais se contenter d’un statut de numéro 2. « J’essaie d’aider l’équipe autant que possible. A la mi-temps, vous essayez d’apporter votre pierre à l’édifice, vous donnez vos impressions aux joueurs. Pendant les entraînements, vous essayez d’aider les gars avec vos observations parce que c’est plus facile avec du recul. C’est tout ce que vous pouvez faire. »
En attente de la composition d’équipe dévoilée jeudi par le sélectionneur Martin Johnson, l’ex numéro 10 de Newcastle, où Wilkinson a évolué durant douze saisons (1997-2009), est conscient qu’il lui sera compliqué d’inverser la tendance. « Tout ce que vous pouvez faire, c’est de glisser des petits mots sous la porte quand l’encadrement se réunit pour effectuer la sélection. Si vous avez dix minutes de temps de jeu, c’est 10 minutes de pris et vous devez en être reconnaissant. » Alors que le duel alimente les gazettes outre-Manche, Flood concède que la réussite légendaire de son concurrent lors des confrontations contre les Bleus pèsera elle aussi au moment du choix. « C’est peut-être la raison pour laquelle il faut le choisir. La sélection doit se faire par rapport à votre niveau de forme actuel et pas sur ce que vous avez accompli il y a huit ans. J’étais super quand j’avais 12 ans. D’un autre côté, vous pouvez comprendre que certaines personnes possèdent cet atout face à certaines équipes. Il y a un avantage à ce niveau et ça va faire pencher la balance. » Une phrase en forme d’aveu d’impuissance.

Titulaire lors du dernier Tournoi des VI Nations, Toby Flood a perdu sa place au profit de Jonny Wilkinson depuis le début du Mondial. Mais la blessure du Toulonnais pourrait redistribuer les cartes pour le quart contre la France.

L’Angleterre retient son souffle. A quelques heures de l’annonce du XV de la Rose pour défier la France en quarts de finale de la Coupe du monde samedi, la participation de Jonny Wilkinson à ce « Crunch » est encore loin d’être acquise. Touché à un coude à cinq minutes du coup de sifflet final contre l’Ecosse la semaine passée, l’ouvreur toulonnais est incertain, même si les derniers échos venus de Nouvelle-Zélande sont positifs. En cas de forfait, Toby Flood (26 ans, 45 sélections) serait titulaire en charnière. Cette perspective n’effraie pas le principal intéressé. « C’est exaltant mais je ne vais pas m’emballer, a expliqué le joueur de Leicester en conférence de presse mercredi. Je vais juste faire comme d’habitude. La situation est plutôt intéressante pour moi. Vous ne souhaitez jamais de blessure à qui que ce soit et je suis certain qu’il sera vite rétabli. Son bras semble être OK et il est satisfait. » Poussé sur le banc par le héros du titre mondial en 2003, il était pourtant parti avec une longueur d’avance dans l’esprit du sélectionneur au départ de la préparation.

Convaincant avec les Tigers, finaliste du championnat avec son club la saison dernière, Flood enchaînait les performances de haut niveau avec le maillot de l’équipe nationale. Il avait aussi profité des tergiversations de Wilkinson, coincé entre un club peu enclin à le lâcher pour participer aux rassemblements et ses nombreux pépins physiques ces dernières années, pour s’installer comme un cadre de cette équipe. Il était encore un titulaire indiscutable pendant le dernier Tournoi des VI Nations, remporté par l’Angleterre. Mais la roue a tourné durant les test-matchs estivaux, au cours desquels « Wilko » a imposé son expérience et sa science du jeu pour récupérer son dû. Flood, qui n’a débuté qu’une rencontre depuis le début de la compétition (contre la Géorgie), doit désormais se contenter d’un statut de numéro 2. « J’essaie d’aider l’équipe autant que possible. A la mi-temps, vous essayez d’apporter votre pierre à l’édifice, vous donnez vos impressions aux joueurs. Pendant les entraînements, vous essayez d’aider les gars avec vos observations parce que c’est plus facile avec du recul. C’est tout ce que vous pouvez faire. »

En attente de la composition d’équipe dévoilée jeudi par le sélectionneur Martin Johnson, l’ex numéro 10 de Newcastle, où Wilkinson a évolué durant douze saisons (1997-2009), est conscient qu’il lui sera compliqué d’inverser la tendance. « Tout ce que vous pouvez faire, c’est de glisser des petits mots sous la porte quand l’encadrement se réunit pour effectuer la sélection. Si vous avez dix minutes de temps de jeu, c’est 10 minutes de pris et vous devez en être reconnaissant. » Alors que le duel alimente les gazettes outre-Manche, Flood concède que la réussite légendaire de son concurrent lors des confrontations contre les Bleus pèsera elle aussi au moment du choix. « C’est peut-être la raison pour laquelle il faut le choisir. La sélection doit se faire par rapport à votre niveau de forme actuel et pas sur ce que vous avez accompli il y a huit ans. J’étais super quand j’avais 12 ans. D’un autre côté, vous pouvez comprendre que certaines personnes possèdent cet atout face à certaines équipes. Il y a un avantage à ce niveau et ça va faire pencher la balance. » Une phrase en forme d’aveu d’impuissance.

Source: rugby365.fr

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