Florent Vanverberghe : « On est prêt au pilou-pilou, j’aurais des frissons, c’est certain ! »

Florent Vanverberghe : « On est prêt au pilou-pilou, j’aurais des frissons, c’est certain ! »

Le vendredi 13 juin 2025 à 9:46 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Ce samedi soir, le Castres Olympique défiera le Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol dans le cadre d’un barrage du Top 14.

A l’approche de cette rencontre, le deuxième ligne Castrai – formé à Toulon – Florent Vanverberghe s’est confié via Midi Olympique.

D’entrée, il annonce que Castres va tout donner pour tenter de renverser le RCT à Mayol. Extrait:

C’est pour ces moments-là qu’on travaille dur toute la saison. Ce sont des matchs à part. Maintenant, on y est. Il va falloir être actif dans ces phases finales, ne pas subir l’événement et jouer notre va-tout à 100 %.

Il s’attend à une ambiance très hostile, au Stade Mayol. Extrait:

Là-bas, ça sera hostile. On sait très bien que Mayol, c’est un, si ce n’est le temple du rugby. Je pense que les supporters toulonnais avaient envie de retrouver ce match-là aussi. Je sais tout l’engouement et toute l’attente qu’il y a derrière ce groupe du RCT.

De notre côté, on va se déplacer avec l’envie de rendre une belle copie, de rendre fiers nos supporters. Nous sommes heureux de notre saison. On a qualifié le club en quart de finale de Champions Cup, ce qui n’était pas arrivé depuis un moment. On est aussi qualifiés en Top 14. À nous désormais de mettre tous les ingrédients pour que la saison ne s’arrête pas samedi soir.

Honnêtement, on est concentré sur ce match. On sait qu’il est important. La pression est liée parce que c’est un match de phase finale. Il y a quelque chose d’historique à aller chercher, des émotions à vivre qui sont indescriptibles. La pression est bien sûr présente. Le plan a été établi. A nous de le respecter sur le terrain.

Selon lui, le quart de finale Européen joué cette saison peut aider à préparer ce match de barrage contre Toulon. Extrait:

Ça peut aider. Ce sont des rencontres différentes, avec beaucoup d’intensité où la moindre petite erreur peut être payée cash. Donc ça, ça passe par l’expérience. Ces rencontres-là font que le groupe grandit. Je me rappelle des mots de Louis Le Brun l’année dernière qui râlait qu’on ne s’était pas qualifiés et qui disait « mais vous, vous avez vécu déjà les phases finales. Moi, je n’en ai pas encore vécues ». Aujourd’hui, on y est. On a les cartes en main. Il va falloir tout donner.

Le week-end dernier, Castres a pris une petite claque contre le Stade-Français Paris. Le deuxième ligne Tarnais réagit. Extrait:

Chaque match est différent. Commence une nouvelle partie de saison, un nouveau championnat. Ce sont des parties à élimination directe. Le passé, c’est le passé. Ça ne nous intéresse pas vraiment. Ce qu’on a pu faire par moment, on va s’en inspirer. Mais là, ça va être un contexte totalement différent. Le Stade français, c’était un match face à une équipe qui jouait sa survie, dans des conditions où il pleuvait sur un synthétique. À Toulon, il va faire trente degrés… Chaque déplacement est difficile. 

Selon lui, jouer dans un stade comme Mayol va permettre à son équipe de se transcender. Extrait:

On l’a tous dans un coin de notre tête. Après, je pense que quand on joue à Castres, il y a de la ferveur aussi. De nombreux supporters castrais seront là et je pense qu’on va les entendre. Et d’un autre côté, arriver dans un temple du rugby comme ça, peut galvaniser. Ça te transcende, même si tu te fais siffler ou insulter, ça peut te donner un petit boost supplémentaire. Je crois qu’on est prêts.

Il faut être plus précis. Tout doit être plus précis. La moindre erreur, tu vas la payer cash, soit par trois points, soit par un essai. Et les matchs entre deux équipes très fortes se jouent sur des détails. J’imagine qu’il ne va pas y avoir un énorme écart au score. Ce qui fait la différence, c’est l’entraînement, car ensuite, on passe dans l’inconscient. Il va aussi falloir de la lucidité. Toulon possède un gros buteur que je connais très bien, Melvyn (Jaminet NDLR), qui, à partir de cinquante mètres, va enquiller les points. Ils ont un facteur X aussi, Baptiste Serin. Il va avoir à cœur de mener son équipe. Il y a d’autres joueurs comme Facundo Isa qui porte très bien le ballon… Ils ont beaucoup d’armes et ça sera à nous de les contrer.

Pour conclure, il évoque le Pilou Pilou. Extrait:

Non, même si je connais les paroles (rire). Je ne sais pas si ça a vraiment beaucoup d’effet. On est prêt au pilou-pilou. J’aurais les frissons à ce moment-là, c’est certain. On va essayer de mettre le contexte de côté et même de s’en servir.

Publicité

0 Commentaire