Le match entre le XV de France et l’Australie a basculé dans l’incompréhension dès les premières minutes, autour d’une action qui fait aujourd’hui débat.

À la 6e minute du match face à l’Australie, Charles Ollivon subit un choc tête contre tête spectaculaire avec Harry Wilson. Un impact net, violent, évident sur les images… mais pas pour l’arbitre Luke Pearce, qui tranche immédiatement : « C’est à la poitrine ». Aucune vérification vidéo, aucune sanction.

Un choc clair… mais ignoré

Très vite, le troisième-ligne du RC Toulon ressent les effets : œil gonflé, déséquilibre, maux de tête. Dix minutes plus tard, il quitte le terrain, incapable de passer le protocole commotion.
Oscar Jegou entre, Ollivon ne reviendra plus.

Sur les réseaux sociaux, la colère explose. Les supporters parlent d’action « clownesque », « honteuse », « c’est une blague », jugeant incompréhensible l’absence de sanction sur un choc aussi dangereux.

Ce qu’en disent les Bleus

En zone mixte, Maxime Lucu ne cherche pas à envenimer la polémique, mais son analyse en dit long.

Il glisse d’abord :

« Ces situations sont toujours à l’appréciation de l’arbitre ».

Puis il décrit l’échange sur le terrain :

« Charles ne se sentait pas bien dès qu’il a reçu le choc, il en a parlé à l’arbitre, qui estimait que c’était positif en termes de défense donc on n’a pas forcément relaté les faits. Mais quand on voit qu’il sort dix minutes plus tard, il y a des doutes derrière… Le plaqueur est un peu haut, il ne se baisse pas trop, et Charles n’était pas très bien. »

Un constat qui résume le malaise : l’arbitre n’a pas jugé nécessaire de revoir l’action, alors même que le joueur touché a signalé son état.

Une décision qui interroge World Rugby

Dans un contexte où les commotions cérébrales sont scrutées comme jamais, cet incident pourrait bien réouvrir le débat sur l’utilisation de la vidéo et la cohérence des décisions arbitrales.

D’autant que la blessure d’un leader comme Ollivon, déjà précieux contre les Fidji, change complètement la physionomie d’un match.

La polémique pourrait ne pas s’arrêter là. Le dossier risque d’être analysé de près par les instances… et disséqué encore longtemps par les supporters.

Affaire à suivre…