Grâce à sa victoire remportée contre les London Irish ce dimanche après-midi au Stade Mayol (19-18), le Rugby Club Toulonnais a validé son billet pour les demi-finales de la Challenge Cup.

A cette occasion, le XV de la Rade accueillera les Saracens au Stade Mayol, samedi prochain à 21h00.

Questionné sur ce match, le manager Toulonnais Franck Azéma a expliqué avoir hâte de vivre cette rencontre entre deux grosses équipes.

Il espère d’ailleurs que le Stade Mayol sera plein pour l’occasion. Extrait:

« C’est une très belle affiche, tout le monde en rêvait, je pense. C’est ce qui se fait de mieux. C’est quasiment l’équipe d’Angleterre, c’est une équipe qui a l’habitude de ces joutes-là avec une grosse maitrise de cette compétition. Enfin, plutôt en Champions Cup mais c’est la même chose. Il n’y a pas de surprise : il faudra bien récupérer et bien se préparer pour l’affrontement qu’il va y avoir. Il faudra jouer avec nos armes. J’espère que l’on aura un Mayol plein et que l’on va pouvoir avoir une grosse intensité sur le terrain. C’est plaisant pour les gens. »

La rencontre devrait se jouer samedi soir à 21h00.

Cette programmation a le don d’agacer Franck Azéma. Et pour cause, les Saracens ont joué vendredi soir tandis que le RCT a bataillé ce dimanche après-midi. Les Anglais auront donc quasiment 48 heures de récupération en plus que les Toulonnais.

Franck Azéma n’a pas manqué de pousser son coup de gueule, dirigé forcément à l’encontre de l’EPCR. Extrait:

« Mais je n’ai pas encore l’horaire ni le jour. On va tout de suite récupérer au Campus, on a besoin de récupérer en début de semaine. On va voir si on a besoin de partir 24 heures ou 48 heures comme on l’avait fait déjà une fois. Il faut surtout récupérer dès ce soir et optimiser la récupération au maximum. Les Saracens auront quasiment 48 heures en plus de récupération. Il va falloir être dans la qualitative de notre récupération et ensuite c’est la capacité mentale à récupérer.

Mais évidemment, on n’est pas sur la même équité en terme de récupération. Certains jouent le dimanche et d’autres le vendredi. 24 heures ça peut aller mais 48 heures c’est énorme ! Donc oui ça me dérange ! Ca fait combien de temps que l’on enchaîne ? Est-ce que ça a été regardé ? Non, je ne pense pas… Je ne vais pas faire la pleureuse, c’est comme ça. Mais oui, on ne va pas jouer à armes égales. Donc on va se tourner sur la récupération plutôt que sur la production. Il va y avoir un jour d’entrainement cette semaine, c’est tout.

Il y a une programmation qui est faite, ils vont te dire que l’on a eu cinq jours pour se préparer par rapport au match d’avant. On peut tourner cela comme on veut. Mais sur la compétition propre à savoir entre le quart et la demie, il faut être en raccord ! Si on doit choisir, on préfère jouer le dimanche plutôt que le semaine. C’est peut-être ce qu’il va se passer… »