L’entame de saison a laissé des traces du côté de Perpignan. Battus d’entrée par Bayonne à Aimé-Giral, les Sang et Or ont affiché mines fermées et langage corporel des mauvais jours. Un avertissement qui ne remet pas en cause la préparation mais qui oblige à une remise en question immédiate.

Jéronimo de la Fuente appelle à un changement d’état d’esprit avant de défier le Stade-Toulousain à Ernest-Wallon.

Il se confie via Midi Olympique :

« Il faut lâcher cette pression. On ne se déplace pas à Toulouse pour rien ou un bonus, mais pour y gagner comme à chaque match. Maintenant, à nous de faire les choses qu’on se sera dites. Faisons en sorte d’avoir cette confiance et gommer les petites choses qui ne fonctionnent pas ».

Contre Bayonne, une dizaine de fautes de main a trahi la nervosité des Catalans. Les occasions étaient pourtant présentes mais mal exploitées, laissant filer un succès accessible. Pas de fatalité pour autant : le mot d’ordre de la semaine reste clair, corriger les détails.

Dédramatiser le défi

Se rendre à Toulouse peut sembler mission impossible, mais l’USAP veut aborder ce déplacement sans complexes. Le message est clair : dédramatiser l’événement et se concentrer sur le contenu plus que sur le résultat.

« Si tu te déplaces là-bas sans ambitions, tu restes à la maison et tu déclares forfait. Nous irons pour montrer ce que l’on sait faire aussi, et pourquoi pas ramener quelque chose, ou au moins se rassurer sur certains secteurs de jeu », insiste Franck Azéma.

Le staff insiste sur la nécessité d’effacer les scories, tout en intégrant les leçons du premier match. Avec Toulouse comme juge de paix, l’USAP sera scrutée sur sa capacité à se relever rapidement.

Le prochain rendez-vous à Aimé-Giral face au Racing 92 pourrait déjà prendre des allures de match charnière. Mais avant cela, l’USAP veut retrouver de la confiance, quitte à voir le déplacement en Haute-Garonne comme un levier psychologique pour la suite de la saison.