Dans les colonnes de Var-matin, le demi-de-mêlée Toulonnais Frédéric Michalak a expliqué que le score du match contre Toulouse lui importait peu. Il souhaite que l’équipe retrouve du plaisir à jouer afin de se trouver plus facilement sur le terrain. Extrait:

« On veut surtout arriver à se faire un peu plus plaisir. On espère se retrouver sur le terrain et peu importe le score à la fin de la rencontre. On voudra simplement se dire qu’on a fait un beau match. Toulouse en veut toujours plus. Ce grand club veut gagner tous les matches, ne pas laisser de place à l’erreur. Tous les joueurs ont quelque chose à prouver. Il y a beaucoup de noms dans cette équipe, il n’y a pas de place pour l’à-peu-près. Guy a son discours, je le connais très bien. Il va présenter Toulouse comme une petite équipe et le RCT comme une formation hors-norme. Ils vont bien se préparer pour battre les champions d’Europe en titre. En plus, ils n’ont pas oublié qu’on les a battus en demi-finale du Top 14. J’espère simplement qu’on sera plus performants que l’an dernier où cela a été trop facile pour eux. »

L’international Français revient ensuite sur la défaite du RCT contre Cardiff, le week-end dernier en H-Cup. Il sait que plusieurs phases de jeu ont été défaillantes. Il préconise que chaque joueur se remette en question comme l’a affirmé Jonny à l’issue de la défaite au Pays-de-Galles . Extrait:

« On a péché dans pas mal de phases de jeu au Pays-de-Galles. Je ne vais pas tous les citer. On n’est pas là pour se pointer les uns et les autres. Il faut, comme l’a dit Jonny, se remettre en question individuellement et retrouver le chemin du boulot avec le staff. Le titre c’est du passé. La saison dernière a été magnifique, mais on est tous conscient que c’est derrière nous. Jonny, c’est un exemple. Il a été sacré champion du monde, il ne s’est pas arrêté sur ce titre-là. L’an dernier, on a surfé sur un nuage. Mais le haut niveau, ça ne peut pas être toujours tout rose. La saison dernière, on se rassurait en battant largement les équipes qu’on recevait. Ce n’est pas le cas cette saison, comme on l’a encore vu contre Glasgow, où, après une bonne première mi-temps, on a baissé le pied. Ça montre qu’il y a encore des faiblesses. La remise en question doit être aussi collective. »

Selon Frédéric Michalak, le problème actuel de l’équipe n’est pas physique, mais plutôt mental. Extrait:

« Je ne pense pas qu’il puisse s’agir d’un problème physique. Plutôt que la fatigue, je crois davantage à un relâchement mental. Si un joueur a un coup de fatigue, il peut le dire, on a les préparateurs physiques pour ça. On se cherche encore sur le terrain. Mais il suffit d’un match pour retrouver la confiance qui nous fait défaut actuellement. La plupart des équipes ont travaillé pour être prêtes dès à présent. Pour nous, la préparation est différente. L’important, ce sont les phases finales où il faudra arriver en pleine forme. »