Gaël Fickou n’effectuera jamais son retour au Rugby Club Toulonnais
Gaël Fickou n’effectuera jamais son retour au Rugby Club Toulonnais
Le samedi 3 juin 2023 à 9:27 par David Demri
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Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’est confié dans les colonnes du journal Le Parisien.
Ce-dernier a notamment exprimé son grand amour pour la ville de Paris, à l’approche du barrage de Top 14 contre le Stade-Français.
Formé à Toulon, c’est du côté du Stade-Toulousain que Gaël Fickou a véritablement percé.
Passé par le Stade-Français Paris, il évolue désormais sous les couleurs du Racing 92.
Gaël Fickou explique se sentir parfaitement bien en région Parisienne. Extrait:
« À 18-19 ans, alors que je venais de partir de Toulon pour jouer à Toulouse, Paris m’attirait déjà tout en me paraissant inaccessible. Je me disais qu’y vivre serait trop oppressant pour moi, que je me perdrais dans la ville. C’est après quatre ou cinq ans passés à Toulouse que j’ai ressenti l’envie, le besoin de connaître la capitale. C’était clair au fond de moi. C’est là que je voulais être. J’ai quitté Toulouse pour vivre ici.
Je voulais signer au Racing mais ça ne s’est pas fait et j’ai rejoint le Stade Français. Quand il a fallu partir, je me suis dit que l’évidence, c’était d’aller au Racing et d’y finir ma carrière. À la base, j’ai choisi le XVIe arrondissement car j’avais signé au Stade Français et c’était tout proche. Aujourd’hui, je suis à trente minutes du centre d’entraînement du Racing au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) et à dix minutes seulement de Paris La Défense Arena. Cela me convient parfaitement. De toute façon, je reste toute la journée au Plessis-Robinson les jours d’entraînement et je rentre à 17 heures. »
Il affirme être tombé totalement amoureux de la vie Parisienne. Extrait:
« Paris, c’est la ville où on peut faire ce que l’on veut. On peut aller voir un concert, une pièce de théâtre, il y a les meilleurs restaurants au monde, les plus beaux monuments, des musées que l’on ne trouve dans aucun autre pays. J’adore son architecture. Je suis amoureux de Paris, c’est la plus belle ville du monde. Il y a une diversité incroyable dans tous les domaines. J’ai des amis comédiens, comme Clarisse Fontaine qui se raconte seule en scène dans Cette petite musique que personne n’entend, une pièce féministe. Je vais les voir dès que je peux. J’aime tous les spectacles.
Et bien sûr, il y a le sport : le PSG, le hand, le basket, le volley. Je suis supporteur de l’OM mais je ne suis pas contre le PSG, je vais au Parc des Princes quand je peux, pour les grands matchs. Cette rivalité excessive, je trouve ça nul. C’est bien d’avoir une équipe performante qui représente la France à grande échelle. J’ai des copains partout, au hand notamment. Je vais les soutenir. Je me suis créé un réseau d’amis avec lesquels je partage beaucoup de choses. »
D’ailleurs, il compte bien rester à Paris une fois sa carrière sportive terminée. Extrait:
« Ailleurs, je m’ennuierais. Cela va deux semaines en vacances, au soleil, mais après… D’ailleurs, les potes qui me connaissent et qui sont partis loin de la capitale me disent de ne pas le faire, que je ne retrouverais jamais ce que j’ai ici. Après ma carrière, je resterai ici. J’irai passer des vacances au Sénégal (d’où son père est originaire), ou dans le Sud, où j’ai une maison, mais je serai fixé à Paris. J’adore mon quartier. Le XVIe arrondissement, ce n’est pas le plus vivant mais c’est justement ce que je recherche.
Le Marais, par exemple, que je trouve génial et où je vais tout le temps, j’aurais du mal à y habiter. Les rues sont petites et on ne peut pas se garer. Quand je veux que ça bouge, je prends mon scooter électrique, le métro, ou le taxi, ça dépend du temps. Je n’ai jamais eu de problème. On parle des embouteillages, des manifestations… Moi, elles ne m’ont pas dérangé. Je ne vais jamais à République. »
Vous l’avez compris : Gaël Fickou ne reportera jamais le maillot du Rugby Club Toulonnais. Il devrait terminer sa carrière au Racing 92.
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