Gaëtan Barlot, la très grosse déception de ce TOP 14 version 2025 / 2026
Gaëtan Barlot, la très grosse déception de ce TOP 14 version 2025 / 2026
Le jeudi 11 décembre 2025 à 18:31 par David Demri
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Le mercato 2025-2026 a déjà livré ses premiers enseignements, et comme chaque année, il y a ceux qui confirment toutes les attentes… et ceux qui peinent à décoller.
Parmi les recrues les plus marquantes de cette première partie de saison, un nom écrase toutes les autres : celui d’Harry Plummer. À l’inverse, certaines signatures prestigieuses, comme Barlot ou Mercer, peinent à produire l’impact espéré.
Midi Olympique a fait le point sur les TOPS et les FLOPS.
Plummer, le coup de génie du marché
Arrivé presque dans l’ombre cet été, Harry Plummer a complètement changé le visage de Clermont. À 27 ans, l’ouvreur néo-zélandais, seulement capé une fois avec les All Blacks, devait avant tout s’adapter. Finalement, il est devenu en quelques semaines le maître d’orchestre de l’ASM.
Recommandé par Vern Cotter – l’entraîneur historique du premier Brennus clermontois et son coach aux Auckland Blues, avec qui il a remporté le Super Rugby 2024 –, Plummer a rapidement conquis Marcel-Michelin. Son impact est tel que Clermont s’est replacé dans la course aux demi-finales du Top 14, une première depuis 2019.
Les surprises venues du Racing
Derrière Plummer, deux recrues du Racing 92 complètent le podium des réussites.
D’abord Nathan Hughes, 34 ans, loin d’être venu en préretraite. L’Anglais apporte puissance et expérience à un club en reconstruction.
Ensuite, la sensation Ugo Seunes. À 25 ans, ce joueur évoluait encore en Nationale il y a un an et demi. Après un passage remarqué à Aurillac, le Racing l’a recruté pour pallier les départs de Farrell et Tedder. Pari gagnant : Seunes s’impose comme l’une des révélations françaises du début de saison. Reste désormais à confirmer sur la durée… et à aider un autre jeune Racingman, Léo Carbonneau, qui vit une adaptation bien plus compliquée.
Carbonneau, Barlot, Mercer : les déceptions du début de saison
Le potentiel de Léo Carbonneau ne fait aucun doute, mais l’ex-Briviste découvre un poste où la prise d’initiative ne suffit pas : un demi de mêlée doit aussi maîtriser le tempo et la gestion. Pour l’instant, sa fougue naturelle joue contre lui dans un club aux ambitions élevées.
En tête des déceptions, le talonneur Gaëtan Barlot symbolise les difficultés bordelaises à intégrer rapidement leurs nouveaux leaders. L’international peine à retrouver le dynamisme qui faisait sa force.
Juste derrière lui, Zach Mercer traverse, à Toulon, une période très loin de son niveau montpelliérain. Sa capacité à redevenir un joueur dominant interroge, preuve qu’un changement de club ne garantit jamais la continuité d’un statut.
À mi-saison, ce mercato confirme une règle immuable : les plus grosses surprises ne sont pas toujours là où on les attend, et le Top 14 reste un championnat où briller demande autant d’adaptation que de talent.
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Barlot aurait dû rester à Castres c’est l’environnement et la mentalité qu’il lui fallait. L’argent ne fait pas tout.
C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses