Interrogé par Var-matin, le manager du Stade-Français, Gonzalo Quesada a évoqué le déplacement de son équipe à Mayol à l’occasion de la cinquième journée du Top 14.

Il affirme vouloir que son équipe se calibre au niveau de Toulon et qu’elle tienne le rythme le plus longtemps possible. Extrait:

« On veut s’appliquer. On a des choses à améliorer tant au niveau de la conquête qu’offensivement ou défensivement. A ce jour, nous avons joué quatre matches contre des équipes d’un autre niveau que celui de Toulon. Là, on monte d’un cran. A nos yeux, on est logiquement derrière Toulon, donc on prend vraiment ce match comme un test. On a orienté nos entraînements vers le travail spécifique qu’on veut mettre en place et on espère parvenir à réaliser le plus longtemps possible avec Toulon. »

Par ailleurs, Gonzalo Quesada affirme être inquiet suite à la mauvaise prestation des Toulonnais lors de la dernière journée de championnat contre Bordeaux-Bègles. Il estime que Toulon sera en colère et voudra montrer un tout autre visage. Extrait:

« On en a parlé cette semaine. On est logiquement inquiet. On joue le double champion d’Europe à Mayol qui sort d’un match compliqué. Si on veut se rassurer, on doit faire un bon match, élever notre niveau. En fin de saison, on perd de deux points seulement à Nice. Mais c’est un match qui avait très peu d’enjeu pour Toulon. C’était le dernier match de la poule. Ça ne changeait pas grand chose pour le RCT. Le match était délocalisé à Nice. Ce n’était pas forcément l’équipe type. Là, on va jouer à Mayol contre une équipe en colère qui a besoin de rebondir. On sait bien que Toulon n’est pas le genre d’équipe à passer à travers deux matches de suite… On se prépare donc à rencontrer le meilleur Toulon et, c’est bien car cela nous permettra de savoir vraiment où on en est… »

Pour conclure, il souhaite que son équipe évite les passages à vides sous peine d’être lâché au score rapidement. Extrait:

« On a analysé leurs matches au Racing et face à Bordeaux. Ils n’ont pas donné leur pleine mesure. C’était une affaire de détails mais aussi de faux rythme et d’une grosse pression exercée dans tous les secteurs. Mais ça, c’est facile à voir et à dire, mais ça implique 80 minutes d’efforts et d’engagement des 23 joueurs. On sait que pour éviter une addition salée, on devra être très concentré et développer un niveau d’engagement très élevé pendant 80 minutes. Si on a des passages à vides, on les paiera cher. »