L’Aviron Bayonnais poursuit la structuration de son encadrement sportif. En coulisses, le club basque a sécurisé deux pièces majeures de son staff tout en préparant plusieurs changements importants pour les saisons à venir, notamment autour de la touche et de la mêlée.

Annoncée la semaine passée sans être encore formalisée, la prolongation de Gerard Fraser est désormais actée révèle L’Equipe. Le bras droit de Grégory Patat, en poste depuis plusieurs saisons, a paraphé ce lundi matin un nouveau contrat de quatre ans avec l’Aviron Bayonnais. Déjà tombé d’accord depuis quelques jours avec le président Philippe Tayeb, le technicien néo-zélandais est désormais lié au club jusqu’en 2030.

Une marque de confiance forte pour celui qui joue un rôle central dans l’organisation sportive ciel et blanche, et qui s’inscrit dans la continuité du projet à long terme voulu par la direction.

Loïc Louit prolongé, Giroud déjà dans les plans

Autre dossier important bouclé : celui de Loïc Louit. Le préparateur physique, dont le contrat arrivait à échéance, a prolongé d’une saison supplémentaire. Il restera en poste jusqu’en 2027 avant de céder sa place à Thibault Giroud.

Actuellement à Bordeaux, ce dernier est attendu prochainement à Jean-Dauger. Il a d’ores et déjà signé un pré-contrat et prendra officiellement ses fonctions à Bayonne en 2027, dans le cadre d’une transition anticipée et maîtrisée.

Touche et mêlée : un staff encore en mouvement

Les ajustements ne s’arrêtent pas là. Comme évoqué ces derniers jours, l’avenir de Stéphane Barberena, spécialiste de la touche, semble scellé. La direction du club ne souhaite pas le conserver et travaille activement à son remplacement.

Selon les informations de Sud-Ouest, deux profils ont été sondés : Baptiste Chouzenoux, encore joueur mais désireux de poursuivre sa carrière, et Jean Monribot, ancien troisième ligne aujourd’hui entraîneur des Espoirs. Ce dernier tiendrait la corde pour intégrer le staff professionnel.

Par ailleurs, un nouveau chantier s’ouvre en mêlée. Joël Rey va quitter ses fonctions actuelles pour devenir directeur de la performance du centre de formation, ce qui oblige l’Aviron à lui trouver un successeur à court terme.

Une réorganisation pilotée par la direction

Fait notable : l’ensemble de ces décisions a été pris sans consultation directe de Grégory Patat. Une gestion très verticale assumée par la direction, qui entend remodeler son staff selon sa vision, dans un contexte sportif exigeant.

À Bayonne, l’hiver s’annonce donc agité en coulisses. Et si le terrain reste prioritaire, c’est bien dans les bureaux que se joue une partie importante de l’avenir du club.