Auteur d’une saison 2024 / 2025 très décevante, le Stade Rochelais n’a rassuré personne lors de ce début de saison 2025 / 2026.

Les Maritimes peinent à mettre leur jeu en place et n’ont pas encore réussi à pleinement lancer leur saison.

Interrogé via Sud-Ouest, le troisième ligne Rochelais Grégory Alldritt tente de relativiser, expliquant que les Maritimes étaient tout proche de l’emporter à Bordeaux et à Paris. Extrait:

« Déjà, la saison a commencé le 14 juillet, avec une grosse période de travail. Je trouve qu’on met beaucoup d’énergie, même si on n’arrive pas forcément à faire encore ce qu’on veut – le match de Montpellier, une faute professionnelle, est un peu à part – et que le truc ne tourne pas en notre faveur.

À Bordeaux (23-18), on peut être en mesure de gagner si on est un peu plus précis. Pareil à Paris (26-24). Et à domicile, je trouve qu’on a été performants, avec 14 points pris sur 15. Certes, on n’a pas reçu tout le monde (seuls les trois derniers sont venus à Deflandre, NDLR) mais c’est plutôt positif. »

Concernant la 11ème place de son équipe, il rappelle que le Stade Rochelais a un match en moins : celui contre Toulon. Extrait:

« Il ne faut pas s’attarder sur le classement, on a un match en moins qui fera qu’on aura plus de déplacements que de réceptions. Rugbystiquement, on est tous compétiteurs, on joue pour gagner, pas pour faire un bon match ou récupérer un bonus. Il y a donc un peu de frustration là-dessus mais le groupe en est conscient et travaille dur pour le rectifier. C’est le plus important. »

Dans la foulée, il concède que le Stade Rochelais n’est pas encore à la hauteur du Stade-Toulousain et de l’Union Bordeaux-Bègles. Extrait:

« Je l’ai dit, on n’est pas dans la catégorie de Toulouse et Bordeaux sur les deux dernières saisons. J’avais parlé de regagner un petit peu le respect, c’est en cours. On a joué 6 matchs, il en reste 20. Il faut qu’on soit tous sur la même longueur d’onde, qu’on sache où on veut aller et qu’on mette tous les moyens pour y aller.

En interne, on a fait notre « reset », on n’est plus ce La Rochelle de 2022 ou 2023. On peut être encore plus forts mais ça se construit, et ça va se faire petit à petit. On a des joueurs avec énormément de talent, on l’a vu avec Nolann (Le Garrec), « Nini » (Davit Niniashvili), des jeunes qui saisissent leur chance. »