Interrogé par le site officiel du Stade-Toulousain, Gregory Lamboley revient sur la défaite de son équipe à Mayol:

Greg, quelles sont tes impressions après la défaite face à Toulon ?

On peut dire que globalement, nous devons encore travailler, même si nous sommes en progrès. Nous avons vu ce matin à la vidéo que tout ce que nous essayons de mettre en place depuis quelques semaines commence à prendre forme.
Il y a évidemment beaucoup de choses à régler, mais dans l’état d’esprit, notamment sur la première mi-temps, il y a pas mal de choses positives. Il faudra garder tout cela pour aborder les demi-finales.

Il y a malgré des secteurs qui ont posé problème, comme la touche et la mêlée ?

Oui, je disais qu’il y avait des points plutôt négatifs à travailler, les voilà. On bosse dessus. Au niveau de la touche, nous avons quelques soucis en ce moment, mais on y travaille énormément. Ça va un peu mieux quand même. Pour ce qui est de la mêlée, on a effectivement chargé en deuxième mi-temps. Cela nous donne un chantier à travailler pour le match qui arrive, mais aussi pour préparer la demie.

Ces soucis en conquête peuvent-ils être un frein pour aller au bout ?

Oui, c’est certain. Même si nous sommes désormais en fin de saison, ce n’est pas encore au point. Si on reste dans ces pourcentages de ballons gagnés en touche, et si on charge comme ça en mêlée, on ne pourra pas aller bien loin. Il faut absolument régler ce problème. Maintenant, on sait d’où ça vient, et on fait ce qu’il faut pour améliorer ça, car c’est une priorité.

Vous avez identifié l’origine des soucis rencontrés ?

Il y a plusieurs détails qu’il faut changer… Mais je ne vais pas tout vous dire non plus !

Vous risquez d’aborder ces phases finales avec peu de certitudes ?

Ce serait de toute façon un peu présomptueux d’arriver en demi-finale en étant sûr de passer. On a vu face à Toulon que de grosses équipes postulaient pour le dernier carré, et c’est en plus une équipe que l’on risque de retrouver. On sait très bien ce qui nous attend durant cette demi-finale. C’est un match éliminatoire.

Ce qui nous rassure, c’est que le match de Toulon a été plutôt positif dans le jeu. On monte crescendo avec les matchs de Perpignan, Brive et Toulon. On espère que Montpellier sera dans la continuité, tout en améliorant la conquête. Nous avons après deux semaines derrière, avec un stage, les retours programmés de plusieurs joueurs. Tout cela va nous faire du bien.

Montpellier au Stadium, c’est la dernière occasion de réviser à balles réelles ?

Oui, c’est une belle répétition, car c’est une équipe qui sera en phase finale. C’est pour nous la dernière occasion de nous préparer, car il n’y aura plus de matchs jusqu’aux demi-finales.
Montpellier a encore quelque chose à jouer et voudra jouer son barrage à domicile. De notre côté, la première place reste un objectif ? Il y a des sources de motivation des deux côtés.

Que penser de cette équipe de Montpellier ?

Ils ont eu un début de saison très compliqué, avant d’effectuer une superbe remontée. Le MHR vient de réaliser une belle prestation contre Biarritz la semaine dernière, que nous avons regardée avant notre match. C’est une équipe qui peut s’appuyer sur de grosses individualités, notamment devant où ils font de grosses différences.

Ils ont une bonne conquête et ne sont pas finalistes de la saison dernière pour rien. Globalement, le club est resté sur la même dynamique, la même lancée, malgré leur début de saison compliqué. Ils ont des joueurs de grande qualité, qui peuvent faire la différence à tout moment.

C’est une équipe qui vous réussit bien. On dit parfois qu’elle souffre d’un complexe d’infériorité face à Toulouse ?

Je ne sais pas du tout, mais si c’est le cas, qu’ils le gardent le plus longtemps possible ! Mais honnêtement, je pense que Montpellier compte assez de joueurs d’expérience dans ses rangs pour ne pas nourrir ce genre de complexe. Il y a des internationaux, des jeunes qui n’ont rien à perdre et qui donnent tout. Je ne pense donc pas que ce soit le genre de la maison.