Grégory Patat encore humilié par l’Aviron Bayonnais ?

Grégory Patat encore humilié par l’Aviron Bayonnais ?

Le jeudi 18 décembre 2025 à 7:41 par David Demri

2 Commentaires

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L’annonce est passée comme une évidence sur le site officiel de l’Aviron bayonnais. En coulisses, elle raconte pourtant une tout autre histoire. En prolongeant Gerard Fraser pour quatre saisons, le club basque a fait un choix fort, presque inédit, qui modifie sensiblement l’équilibre interne du staff… et place son manager Grégory Patat dans une position délicate.

« Membre crucial du staff bayonnais, Gerard Fraser prolonge son contrat pour les 4 prochaines saisons ! » Le message est clair, assumé, et surtout très appuyé. Le technicien néo-zélandais, véritable chef d’orchestre du jeu des trois-quarts, était en négociations depuis le mois d’août.

Au fil des discussions, la proposition n’a cessé de gonfler : deux ans, puis trois, puis quatre. Jusqu’à une dernière offre assortie d’un bonus financier. Fraser a pris le temps de la réflexion, consulté ses proches, étudié d’autres pistes. Et finalement, en début de semaine, il a accepté.

Quatre mois d’échanges pour aboutir à un contrat exceptionnel, à la fois par sa durée et par ce qu’il dit de la hiérarchie interne. Car pendant que Fraser s’engage jusqu’en 2030, Grégory Patat, lui, n’est lié à l’Aviron que jusqu’en 2028. Un adjoint plus solidement installé que son manager : le cas est suffisamment rare pour interpeller.

En interne, la situation interroge forcément. Comment les joueurs interpréteront-ils ce signal ? Quelle lecture feront-ils d’un staff où le bras droit est contractuellement mieux protégé que le patron sportif ? Pour l’instant, Patat ne s’exprime pas publiquement.

Depuis plusieurs mois, son environnement s’est densifié : arrivée de Laurent Travers, prolongation longue durée de Fraser, départ d’Alex Moon — un joueur qu’il souhaitait conserver et qui a finalement rejoint l’UBB.

Le malaise est d’autant plus perceptible que la communication du club n’a laissé aucune place au manager lors de l’officialisation de son propre contrat. Là où Fraser est présenté comme un pilier du projet, Patat reste en retrait, sans mot-clé valorisant, sans mise en lumière. Un détail ? Pas vraiment, à ce niveau.

Interrogé sur ce déséquilibre apparent via L’équipe, le président Philippe Tayeb a préféré couper court : « Offrir 4 ans à  »Ged » Fraser, ce n’est affaiblir la position de Grégory Patat. C’est faux. » Une phrase brève, ferme, mais qui ne dissipe pas totalement les interrogations.

Car sur le plan sportif, le bilan de Patat plaide largement en sa faveur. En trois saisons, il a qualifié Bayonne deux fois pour la Champions Cup, offert à Jean-Dauger un barrage de Top 14 à domicile et transformé l’enceinte basque en forteresse. Il a bâti un collectif cohérent, structuré, solidaire. Mais aujourd’hui, ce staff semble regarder davantage vers l’avenir que vers le présent, au risque de fragiliser l’instant.

À Bayonne, la prolongation de Gerard Fraser est un gage de continuité sportive. Elle est aussi, qu’on le veuille ou non, un message politique interne. Reste à savoir comment Grégory Patat parviendra à composer avec cette nouvelle donne, dans un contexte où le moindre faux pas pourrait, plus que jamais, faire de lui le premier fusible.

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2 Commentaires

  1. Raffidinfluence 18 décembre 2025 at 07h- Répondre

    Le successeur est désigné et la porte est ouverte.

    J'aime 3
    J'aime pas 5
  2. Bougnatix 18 décembre 2025 at 12h- Répondre

    Allez vous en Mr Patat , vous meritez mieux .